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Les enseignements de Notre Seigneur

et de sa Très Sainte Mère

 

 

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Dignité, grandeur et sainteté du prêtre

Vivre pleinement d'Amour

Sainte Thérèse

La Très Sainte Mère de Notre Seigneur

Le don de soi (Partie 1)

Le don de soi (Partie 2)

Les Vêpres

Fête de la Toussaint

Sacrifices pour sauver les âmes

A des âmes au pied de l'Ostensoir

La Divine Mère

Les âmes du Purgatoire

La Mère bien aimée de Notre Seigneur, l'Espérance des âmes du Purgatoire

Présentation de Marie au Temple (Partie 1)

Présentation de Marie au Temple (Partie 2)

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La beauté du chapelet

Poésie sur le Rosaire (réalisée par Notre Seigneur)

La vue de vos misères ne doit pas diminuer votre confiance

L’Immaculée Conception

Appliquez-vous à M'imiter

L'épanouissement d'une âme dans l'Amour

Se préparer à la fête de Noël

Marie est le chef d'oeuvre de la rédemption

Messe de minuit; venue de Notre Seigneur

Circoncision de Notre Seigneur

L'Epiphanie, Fête de la foi chrétienne

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La Très Sainte Mère de Notre Seigneur et l’Eucharistie

La ferveur et la dévotion sensible

La connaissance précède l’amour

Acquisition de la perfection

Esprit de foi demandé à un futur Prêtre

Ce que Notre Seigneur demande à Ses Prêtres

Je vous salue Marie, pleine de grâces

Lorsque le Seigneur tarde à exaucer nos prières

Comprendre la grandeur de la consécration

Dévotion de la Divine Mère de Notre Seigneur

La voie d'enfance spirituelle

Mystère de l’Ascension et le Magnificat

Sainte Jeanne d'Arc

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Mère du Pur Amour et Reine des Martyrs

Contempler la Très Sainte Mère de Jésus

Le Don du Conseil

Noël, Pâques et Pentecôte

Les effets de l'Eucharistie

La Fête du Sacré Coeur

Le Divin Coeur de Jésus

Le sentiment de la reconnaissance

Entrer dans la Musique des Anges

Comment la foi établit les âmes dans la paix

Assomption de la Très Sainte Vierge

Aucune prière ne demeure sans effet

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Le Nom de Marie

Présence et paix de la Mère de Dieu dans le monde

Je veux élever vos cœurs très haut

Les vertus théologales sont toujours dans vos âmes

Réconfort dans les épreuves

Les désirs de mon Divin Fils

Nativité de la Très Sainte Vierge

Apprendre la parfaite abnégation de soi-même

La connaissance de l'Etre par le néant

Bienheureux les doux

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L'image de l'Eglise Catholique

La différence des sentiments

Mon Divin Fils est le tout de l’homme

Comment nous avons besoin de notre Seigneur

Au ciel votre joie sera sans mélange et durable

Voici ce que l’église apporte au monde

Obéissance, chasteté et pauvreté

L'obéissance des saints du Ciel

L'Amour

La sainteté consiste à réaliser l’idée du Divin Fils

Imitez la belle vertu de la simplicité

Le bienfait de la pensée de Dieu et l’opportunité de la religion

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Le silence du tabernacle

La Divine Mère de Jésus possède à l'infini le don de la prière

Mon Divin Fils est votre Souverain Maître

L'adoration

L'union des coeurs et l'union des esprits dans l'Eglise catholique

Il faut mourir à soi-même pour être régénéré

Les peines intérieures

Essence et vie de Dieu

L'union de l'âme avec Dieu

Les dons du Calvaire

L'attraction divine

Oraison des malades

La ferveur et la dévotion sensible

L'Hostie

La simplicité

 

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Dignité, grandeur et sainteté du prêtre :

"Etre prêtre, c'est être ange, Je veux être environné et accompagné d'anges en la terre, comme Je le suis au Ciel. Ces anges de la terre, ont un pouvoir plus grand que les anges, que les chérubins et les séraphins du ciel. C'est pourquoi ils devraient être plus purs que les anges, plus lumineux que les chérubins, et plus embrasés de l'amour divin que les séraphins, (...) être de plus en plus LUCERNAE ARDENTES LUCENTES, pour éclairer, pour enflammer les autres, de la lumière et du feu du ciel".

"Je les aime tant dans Mon action sur les âmes, Je veux être secondé par eux. J'aime à recevoir les âmes de leurs mains. Soyez des âmes victimes, car rien n'est nécessaire que Mon Amour, l'Amour de Mon Divin Cœur, non un simple amour de sentiment, mais un amour d'action, un amour qui
vous presse de faire quelque chose pour Mon Divin Cœur, un amour qui ne recule pas devant le sacrifice quand il s'agit de faire réparation à Mon Sacré-Cœur pour les outrages innombrables dont il est abreuvé".

"Le Prêtre participe au caractère divin de Ma Souveraine Royauté. Si tout chrétien est un autre Christ, c’est surtout du Prêtre que cette parole est vraie, mais c’est à une condition, c’est qu’il s’identifie avec Moi à la grande œuvre de Ma Rédemption, de Ma souffrance pour la justice. Il est puissant, il est Roi avec Moi dans la mesure de son service de la vérité et de la miséricorde.
Pour le prêtre comme pour Moi, régner ici-bas c’est servir". (...)  (16/07, 14/11/1944 et 5/05/1945)

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Vivre pleinement d'Amour :

"Vivre d'amour n'est pas toujours en avoir le sentiment, en sentir la douceur ou les ardeurs, mais vivre véritablement d'amour, c'est Me chercher purement en tout, Moi seul et l'accomplissement fidèle de Ma volonté, quelques peines ou souffrances qu'il faille endurer pour cela. C'est s'humilier, s'anéantir en toute rencontre, mettre tous ses intérêts propres de côté, pour ne désirer que Ma gloire et le salut des âmes.
C'est aussi ne rien vouloir de soi-même, mais se livrer et s'abandonner entièrement à Mon Bon Plaisir Divin". (...)   (28/09/1944)

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Sainte Thérèse :

"Mon enfant, ce soir Je vais te parler de Ma petite Thérèse. Je suis l'Aigle Divin et elle était comme toi, une petite proie. C'était un cœur, une âme tendrement enfantine qui était en même temps apostolique jusqu'à l'héroïsme. Elle était toute remplie, toute vibrante d'amour, d'un amour tendre et fort, simple et profond, qui lui a inspiré des transports d'abandon filial et des gestes magnifiques d'apôtre et de martyre. Elle a compris que l'essentiel dans la vie chrétienne c'était d'aimer Ma volonté, de s'y conformer avec un abandon filial, jour par jour, heure par heure. La perfection consiste à demeurer toujours comme des enfants sur mes genoux, prenant tout de Moi avec un abandon filial, toujours confiant en Mon Amour. Ma petite Thérèse avait la grâce de dilater les âmes, de les lancer sur les flots de l'amour, de la confiance et de l'abandon. Elle a trouvé le bonheur, quand elle commença à s'oublier. Elle aimait tant la souffrance. Et voici ce qu'elle disait : "Nous qui courons dans la voie de l'amour, il ne faut jamais nous tourmenter de rien. Si je ne souffrais pas de minute en minute, il me serait impossible de garder la patience". Elle s'est offerte au tranchant du glaive, ou plutôt comme une victime attendant de l'Archer Divin, la flèche embrasée dont elle a voulu mourir". (...)   (2/10/1944)

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La Très Sainte Mère de Notre Seigneur :

"Quand Elle reçut de l'ange ces paroles : "le Saint-Esprit sur vous et vous couvrira de son ombre", Marie était déjà le temple de Mon Père, parce qu'elle était pleine de grâces Il avait préparé ce temple par une consécration spéciale. Pour cette intimité unique, Mon Père avait arrêté le fleuve de boue, Il l'avait faite pure et Immaculée dès le premier instant de Sa Conception. Il s'était constitué jalousement ce jardin fermé et Il entendait le garder sans réserve. C'est pour Moi, que Ma Divine Mère fut faite si belle, mais c'est pour vous aussi puisqu'Elle est votre Mère. Mon Père a fait pareille exception en Sa faveur pourqu'elle soit associée à l'œuvre de votre salut et pour qu'Elle puisse largement mériter votre rédemption.
Elle n'a été faite si éclatante de grâce que pour Me donner, donner Son Jésus tout entier, Son Christ, le frère aîné et aussi tous les Christs que vous êtes; frères cadets de Celui qui vous acquit miséricorde et grâce.
C'est bien pour vous par conséquent que Mon Père le prédestina. L'Immaculé est la gloire de votre race, Elle est la garante de votre prédestination chrétienne.
A Elle donc votre hommage, votre supplique. A Elle l'offrande de votre vie pure et sans souillure dans la grâce divine". (...) (11/10/1944)

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Le don de soi (Partie 1):

"Le don de soi naît non seulement dans l'accomplissement de tes devoirs envers tous, non seulement dans les œuvres charitables, non seulement dans la prière, mais encore dans toute ton attitude, ta façon d'être. Les idées grandes ou saintes, les convictions profondes ont souvent pour véhicule auprès des âmes, le charme et l'influence personnelle de ceux qui les représentent. Vous jugerez l'arbre à ses fruits, à ses fruits de dévouement, de charité, de foi rayonnante, mais aussi aux fleurs qui frappent d'abord le regard et précèdent le fruit, ces fleurs-là s'appellent douceur, grâce, noblesse et distinction extérieure des manières et de l'allure, sérénité, égalité d'humeur, charme de l'accueil, du sourire et de la simplicité.
Si ton âme devient profonde et sanctifiée, maîtresse absolue par la grâce divine de ton corps et des entraves que celui-ci oppose, ton âme, sans jamais se répandre, rayonnera au dehors et donnera à tous le parfum délicat de ces fleurs dont Je parle. Elle attirera les cœurs et les préparera par sa douce influence à la venue que tu obtiendras ensuite par tes prières.
Imitez Ma Divine Mère. Il y en a qui font des prières à Marie, mais qui restent froids, c'est qu'ils n'ont pas la dévotion d'imitation. Quand on aime quelqu'un, on est heureux de lui voir faire les mêmes choses que soi. Ma Très Sainte Mère aime voir dans Ses enfants, les vertus qu'Elle a pratiquées surtout Sa pureté, Son humilité, Sa charité.
La pureté, cette belle vertu qui L'a rendue si agréable à Mon Père et si chère à Son Cœur.
L'humilité, c'est comme une balance : plus on s'abaisse d'un côté, plus on est élevé de l'autre. Abaisse-toi, comme Ma Divine Mère et tu seras élevée.
La charité ; imite Son amour pour Moi si ardent" (...). (13/10/1944)

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Le don de soi (Partie 2):

"Mes enfants, Je vais vous montrer la grandeur du don total de soi-même. A la tête des Victimes cachées apparaît Ma Très Sainte Mère, votre Mère en qui la douleur et l’amour entrelacés comme deux tiges forment une mystérieuse alliance et apparaissent à vos regards avec le double titre et la double auréole de Mère du Pur Amour et de Reine des Martyrs. Marie a souffert par compassion toutes Mes douleurs et a répondu à Mon amour par un amour de correspondance. Cela fait que Notre union par la douleur et par l’amour est de plus en plus parfaite et d’une dépendance absolue. Ma Divine Mère exerce sur Mon Cœur une telle influence qu’Elle y puise les flots de la Vie divine pour l’Humanité toute entière, en sorte que toutes les grâces déversées de Mon Divin Coeur dans le très Saint Cœur de Marie vous arrivent par ce Cœur virginal comme par un canal pur et fécond. L’action de cette grande et noble victime, la plus parfaite après Moi, Victime du Calvaire est une action non seulement efficace, mais universelle, car elle s’étend à tous les chrétiens, à tous les hommes, à tous les lieux, à tous les temps. Le chapelet est le lien mystérieux qui relie le petit à sa Mère". (...) (14/05/1945)

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Les Vêpres :

"Le dimanche qui se termine sans les Vêpres est un jour tronqué. C'est comme un pan de mur qui menace et dont on précipiterait l'écroulement. La maison ne s'écroulerait peut-être pas du coup, mais si on ne répare pas la brèche, si l'on ne comble pas le vide ainsi produit, il y a tout lieu de craindre pour la solidité de l'édifice.
Grand nombre de fidèles veulent Me servir à leur fantaisie, sans consulter Mes volontés. Je ne bénirai leurs œuvres que si Mes enfants Me rendent l'honneur et le culte qui M'est dû". (22/10/1944)

 

Fête de la Toussaint :

"Cette fête de la Toussaint est bien douce ; c'est la fête de ceux qui vivent en Moi, de ceux que vous avez aimés et qui ont atteint la Lumière et le Bonheur.
Le ciel est un rassemblement fraternel, un enveloppement de tendresse d'un à l'autre, de chacun à tous, de tous à chacun. Vos morts sont vivants, ce sont les grands vivants éternels, sur qui le mal n'a plus d'action, ni la douleur, ni la fatigue du temps. Ils jouissent de Ma propre joie, ils vivent dans la charité parfaite, offrant perpétuellement à Mon Père l'hommage de leur ardent amour que Lui-même allume en leur poitrine et vous aiment encore plus qu'ils ne vous ont jamais aimés. Votre souvenir habite en leurs cœurs restés fidèles à toutes les affections qui n'exclut leur sainteté. Vos noms se murmurent perpétuellement en leurs prières. Leurs regards vous suivent sur les chemins de l'exil, autant qu'il plaît à Mon Père de leur découvrir vos images en la pleine vision qu'Il a Lui-même". (...) (01/11/1944)

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Sacrifices pour sauver les âmes : De Notre Seigneur à destination des Prêtres

"Mes enfants, ne mettez aucune limite à vos immolations.
Le sacrifice absolu vous apportera Mon amour, Mes joies divines et les rayonnements de Ma Vie en vous. Vous serez des Hosties vivantes. Pour Mon amour, tous les sacrifices vous seront faciles. Avec cet amour, vous aimerez toutes les âmes et vous serez heureux de vous sacrifier pour les sauver. Hosties vivantes, c'est l'expression de Mon Sacré-Cœur : transformez-vous comme l'hostie. Dans la consécration, le Pain n'existe plus. Il n'y a plus que la forme et la blancheur ; la substance matérielle n'est plus. Je suis seul présent et tout entier. De même, en quelque sorte, si vous êtes des hosties saintes par le sacrifice, par la disparition de vous-mêmes, Je passerai en vous. L'Hostie parlera par vous. L'Hostie se traduira dans toutes vos actions et l'Hostie, c'est MOI.
Alors, vous serez des hosties vivantes, des holocaustes d'amour par la destruction de vous-mêmes. Mon amour s'édifiera en vous, car, en vérité, vous pourrez redire : "C'est Jésus Christ qui vit en moi". Si vous pratiquez cette parole, vous sauverez le Monde.
Le dernier mot de la vertu est celui-ci : "Ne songez aux autres que pour les aimer et à vous-mêmes que pour vous oublier".

(02/11/1944)

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A des âmes au pied de l'Ostensoir

(...) "Vos âmes sont des maisons de prière. La prière doit sans interruption s'élever de vos âmes vers le Ciel, comme une fumée d'encens et combien de fois, les distractions, les pensées terrestres, les occupent, les remplissent de bruit.
Efforcez-vous de toute votre puissance, de faire (en sorte) que vos esprits soient toujours occupés de Moi ou de ce que Je vous charge de faire pour Mon service et même qu'en faisant ce dont Je vous charge, vous jetiez sans cesse un regard vers Moi, sans jamais détacher votre cœur en aucune façon et les yeux le moins possible, ne les attachant à vos occupations qu'autant que c'est nécessaire et votre cœur pas du tout. Que Je sois le Roi de vos pensées et que Ma pensée ne vous quitte pas et que tout ce que vous dites, faites, pensez, soit pour Moi, soit dirigé par Mon Amour.
Soyez (des) petites lampes au pied de l'Ostensoir et si la petite flamme fait mine de vouloir s'éteindre, demandez le souffle de l'Esprit-Saint pour la ranimer". (5/11/1944)

 

La Divine Mère :

"Mon enfant, Ma Divine Mère n'a jamais déçu la confiance de Ses enfants. Toutefois, cela ne veut pas signifier que Marie exauce toujours vos prières en ce monde et selon vos vœux, car vos désirs actuels ne sont pas toujours ce qu'il y a de meilleur pour Ma gloire et pour votre salut éternel. Votre Céleste Avocate le sait. C'est pourquoi, elle vous obtient matériellement et selon vos besoins présents les grâces qui vous sont le plus utiles dans le temps, dans la mesure et de la manière qu'elle veut et qu'elle juge convenable. Une mère sait beaucoup mieux que le petit enfant qu'elle porte dans ses bras ou qu'elle couche dans son frêle berceau ce qui convient à son existence et à ses besoins. Par suite, tout ce qu'il y a en vous d'espérance, ce qu'il y a de grâce, ce qu'il y a de salut, tout, dis-je, et n'en doutez pas, vous vient de Celle qui s'élève vers le Ciel inondée de délices. Donc, de toute la tendresse de vos cœurs, de tout votre pouvoir d'aimer, de tous vos vœux les plus ardents, honorez et vénérez votre Mère. Telle est Ma volonté qui a voulu que vous ayez tout par Marie. Ma Divine Mère s'empresse partout et toujours d'apporter assistance à vos misères, vous consolant dans vos craintes, réveillant votre foi, raffermissant vos espoirs, chassant la défiance et relevant la pusillanimité.
Marie vous conduit comme par la main dans la voie étroite qui conduit à la vie. Elle adoucit le sentier douloureux de la pénitence et du calvaire ; Elle vous porte dans les bras de Sa miséricorde, vous comble des trésors de Ma grâce et en vraie Mère ne se décourage jamais de vos résistances et de vos coups de tête". (...) (08/11/1944)

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Les âmes du Purgatoire :

"Mon enfant, ce soir, Je vais te parler des souffrances des âmes du Purgatoire. Quand une âme en état de grâce paraît devant Moi, la joie que J'éprouve est si grande en voyant que cette âme est à Moi irrévocablement que Je l'investit d'un regard si véhément d'amour qu'elle serait anéantie si Je ne l'avais pas faite immortelle.
Elle en demeure tellement impressionnée que Mon Amour fait Son plus grand supplice dans le temps qu'elle doit demeurer dans le purgatoire ; elle se sent attirée à Moi avec une force qui est incompréhensible de la terre, et cet amour fait souffrir ces âmes plus que tous les autres supplices. Il se fait leur soutien, leur consolation, leur bonheur et cet amour leur communique avec une grande estime et une vive affection Ma volonté, qu'elles désirent accomplir avec un bonheur indicible. Les souffrances du Purgatoire ne sont rien à côté de celles de la privation de Ma vue, car ces âmes M'ayant contemplé et ayant été touchées de Ma sainteté et de Mon infinie beauté, ce qui a blessé leur cœur d'un trait si profond que Mon Amour les fait soupirer avec une ardeur incroyable après Ma possession et leur fait trouver à chaque minute la souffrance d'une longueur extrême." (...) (15/11/1944)

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La Mère bien aimée de Notre Seigneur, l'Espérance des âmes du Purgatoire :

"Le purgatoire est un dernier creuset où le feu purifie les âmes saintes de leur dernières souillures, les rend blanches comme la neige et brillantes comme le soleil. Marie, Reine de Miséricorde ne reste pas insensible au sort de ces âmes bien aimées. Leurs souffrances, leurs cris, leurs supplications montent jusqu'à Son Trône céleste. Leurs gémissements ont un douloureux écho dans Son cœur maternel. Elle ravive et soutient l'espérance de ces âmes souffrantes, elle leur promet une prochaine délivrance, le secours de Sa puissante médiation, l'appui de Ses prières auprès de Son Fils. Ainsi le feu de Ma justice divine est tempéré par la rosée de Sa miséricorde divine. Qu'elle est consolante la vision de Ma Divine Mère pour ces âmes prisonnières, avec quel joyeux transport sont accueillies Ses visites et Ses paroles d'encouragement. Mes enfants, aimez à vous représenter Marie dominant comme une douce apparition les flammes du Purgatoire, une main tendue vers ces brasiers ardents et de l'autre indiquant le Ciel et disant à Sa fille martyre : "Ma fille, lève les yeux et regarde du côté du Ciel. C'est la promesse du bonheur éternel ; c'est la confirmation de l'espérance ; c'est l'avant-goût des félicités éternelles.
Elevez souvent vos yeux vers le Ciel et regardez votre chère patrie où sont vos compagnons de route, vos parents et vos amis qui vous attendent. Comme le cerf soupire avec ardeur les eaux, ainsi vos âmes doivent soupirer après Moi" (...) (18/11/1944)

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Présentation de Marie au Temple (Partie 1) :

"Jamais, il ne s'est fait de la part d'une créature et jamais il ne se fera une offrande comparable en grandeur et en sainteté à celle que fit dès l'age de trois ans Ma Très Sainte Mère quand Elle se rendit au Temple, non pour présenter à Mon Père des parfums et de l'or, mais pour se consacrer Elle-même en parfait holocauste et comme une victime perpétuelle à la Divine Majesté. C'était la Vierge, non seulement de corps, mais aussi de cœur, dont le sincère amour ne fut altéré par rien qui sentit le partage. L'humilité était dans Son cœur, la gravité dans Ses paroles, la prudence dans Son esprit. Elle parlait peu et lisait avec soin. Elle ne comptait pas sur les richesses inconstantes, mais sur les prières des pauvres. Appliquée au travail, modeste en Ses discours, c'est à Son Père, non à l'homme qu'Elle soumettait Son esprit. Elle ne nuisait à personne, Elle voulait du bien à tous, se levait devant les vieillards et ne portait point envie à Ses compagnes, Se gardait de Ses forces, Elle se contentait des premiers mots venus, propres à écarter la mort sans procurer aucun plaisir. Le sommeil n'excitait Ses désirs que quand la nécessité commandait, et encore lorsque Son corps reposait, Son cœur veillait. Elle commandait le respect par Sa démarche et Sa tenue. Elle semblait moins poursuivre Sa route que gravir le sentier de la vertu. Voilà ce que fut Sa vie. A Elle seule, Elle sert de modèle à tous.
Lorsqu'Elle répandait devant l'autel Ses hommages et Ses prières, Elle n'était pas seulement un des membres de la famille humaine, de tous, le plus saint et le plus agréable à Mon Père, déjà Elle représentait cette famille toute entière, car c'était Son rôle, à la fois maternelle, royale et sacerdotale, de porter Elle-même et de symboliser en la dépassant, toute la portion de l'humanité." (...) (20/11/1944)

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Présentation de Marie au Temple (Partie 2) :

 "L'offrande que Ma Bien Aimée Mère avait faite d'Elle-même à Mon Père, dès le premier moment de Ma conception immaculée avait été secrète, mais, comme la vertu de religion, outre les devoirs intérieurs et cachés, comprend des devoirs extérieurs et publics, Mon Père avait voulu qu'Elle fasse Son offrande dans le Temple de Jérusalem, le seul sanctuaire dans le vraie religion qu'il y eut dans le monde. Il lui inspira la pensée de s'offrir à Lui dans ce saint Lieu. La donation qu'Elle fit d'Elle-même fut si vive, si pressante, si ardente que Son âme fut dans les dispositions actuelles et perpétuelles de se livrer entièrement à Son Père, d'être toujours à Lui, croyant n'y être jamais assez et voulant y être davantage encore, s'il était possible. Marie, fut comme une Hostie prête à être immolée en tout temps, ne voyant jamais de victimes égorgées qu'Elle ne s'unit entièrement à Moi et qu'Elle ne soupira d'être immolée avec Moi à la Gloire de Son Père". (...) (21/11/1944)

 

La beauté du chapelet :

(...) "Le chapelet est l'hommage de piété filiale. La principale prière est l'Ave Maria. C'est la répétition des deux compliments, les plus beaux qu'on ait jamais entendus sur terre. Je dis compliments, mais Je m'aperçois que ce mot est malheureux, car beaucoup d'âmes attachaient - tant est fréquent l'abus qu'elles en font - l'idée de mensonge et de vide. Mais ces deux défauts n'accompagnent que les compliments humains, tandis que ceux qui composent l'Ave Maria sont des louanges célestes. La première partie de ce salut du Ciel lui fut adressée par un ange au nom de Mon Père. La seconde, le fut par une Sainte inspirée par Mon Père. Aussi, Marie, malgré Sa modestie et Son humilité ne les repoussa pas. Au contraire, quand Sa cousine la proclama "bénie entre toutes les femmes", Ma Très Sainte Mère attesta, dans un hymne splendide toute la plénitude de Sa reconnaissance. Je dirais volontiers qu'Elle a renchérit sur l'éloge reçu, en chantant la magnificence des œuvres que Mon Père avait accomplies en Elle ; et, s'élançant dans l'avenir, Elle assura, Elle, la pauvre fille ignorée de Judée, perdue dans un coin de la terre que "toutes les générations l'appelleraient bienheureuse".
Mes enfants, vous ne faites autre chose que de constater la réalisation de cette magnifique prophétie, lorsque vous perpétuez ces louanges, d'un commun accord avec les anges et les saints de la terre qui ne cessent de les lui adresser." (...). (25/11/1944)

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Poésie sur le Rosaire (réalisée par Notre Seigneur)

Le Rosaire est la fleur qu'un archange
Fit éclore un jour de printemps radieux
Par l'ave, doux salut de louange
Qu'à la Vierge, il dit s'inclinant tout joyeux.

Nazareth un matin la vit naître
Cette fleur que Mon Père réservait aux humains
Et modeste, Elle dut apparaître
Pour orner aux jours de l'exil vos chemins

Par ses grains, le Rosaire est la chaîne
Rappelant au cœur oublieux du mortel
Qu'un bonheur est suivi d'une peine
Au sentier qui seul, vous conduit au Ciel.

C'est l'amour assurant la victoire
Bouclier qui sauve en tout temps les chrétiens
Le Rosaire est toujours votre gloire
Pour jamais qu'il soit la terreur des païens

C'est aussi le bouquet fait de roses
Que là-haut vous verrez dans les mains des élus
Il redit : les ave, fleurs écloses
Au séjour béni par le sang de votre Jésus.

Le Rosaire est la fleur symbolique
De la Vierge au cœur maternel et si doux
Dans les cieux, d'une main angélique
Vous la cueillerez à genoux.

(02/12/1944)

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La vue de vos misères ne doit pas diminuer votre confiance (Message adressé aux prêtres)

(...) "Mes enfants, la vue de vos misères ne doit pas diminuer votre confiance.
La confiance parfaite voilà une forme insoupçonnée d'amour réparateur et consolateur que vous Me devez, vous, les privilégiés de Mon Cœur.
C'est la preuve et la pratique d'une très grande charité que J'espère toujours plus de vous et que vous Me devez à Mon amoureuse bonté.
Celui qui a compris et senti Mon amour infini, Mon amour tout pénétré de bonté, de tendresse et d'une condescendance inouïe, doit, pour bien aimer en retour, non seulement éprouver et témoigner une grande affection, mais aussi une confiance entière. La mesure de l'amour, c'est d'aimer sans mesure.
Soyez noyés, perdus, enveloppés dans l'amour.
Ce mot fait tressaillir, mais les tressaillements ne suffisent pas pour prouver que l'on aime.
Ils ne suffisent pas non plus aux desseins de Celui qui aime.
L'amour veut des actes et l'amour, c'est un acte.
Je travaillerai vos âmes. Je limerai, cisaillerai, parce que Je veux des chefs d'œuvres.
Je ne veux pas vous torturer, mais simplement façonner des saints.
Lorsque la Croix vous pèse, que les coups de marteau pleuvent sur chacun de vos cœurs ou que Mon ciseau les fouille jusque dans leur profondeur, ayez le courage de dire chacun :
"Seigneur, je vous comprends et je me tais. Je sais que Votre bonté me forme pour le Ciel".
La Croix n'est pas absente du sommet béni de l'abandon, mais elle est transfigurée par l'amour du Plaisir Divin.
Je vais vous montrer comment Marie symbolise pour vous l'avent de l'âme. Elle M'a attendu dans le silence et l'intimité de la prière et Je ne vous visite par Ma grâce que lorsque vos cœurs sont silencieux et recueillis. Plongez plus souvent vos âmes dans le silence, surtout dans les jours qui suivent et attendez votre Dieu dans le silence et le recueillement de Marie". (04/12/1944)
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L’Immaculée Conception

"Ma Très Sainte Mère a passé au milieu des flots de la mer impure sans être souillée. C'est l’Immaculée Conception. Marie a reçu de Mon Père toute la plénitude de grâce en vue de Sa future maternité. Il lui fallait une grâce digne de Son privilège.
Elle a reçu une plénitude de grâces semblable à la Mienne. Je possède cette grâce de source par rejaillissement de l'Union hypostatique, Je reste la tête unique du genre humain, mais premièrement et avant tout c'est sur Ma Divine Mère que se dresse Ma plénitude de grâces. Le Cœur de votre Maman n'est qu'Amour et Miséricorde. Elle ne désire que vous voir heureux. Il suffit seulement de se tourner vers Elle pour être exaucée. Je possède la justice, mais Elle possède Mon Amour". (8/12/1944)

 

Appliquez-vous à M'imiter

"Ne vous contentez pas de Ma présence, mais appliquez-vous à M'imiter. C'est dans Mon Cœur Sacré, dans ce livre divin que vous étudierez la grande science de l'humilité, de l'abnégation de vous-mêmes qui sont les fondements de la vie intérieure.
Formez-vous toujours plus à l'esprit de recueillement et d'oraison. Je vous ai véritablement choisis. Je vous ai marqués pour étendre Mon règne, pour Me conquérir des âmes.
Ces âmes, vous ne les connaissez pas. N'importe. Vous les atteignez sûrement. Vous ne savez pas le chemin que prennent vos prières, vos immolations secrètes, vos appels fervents devant l'autel. Ces incertitudes doublent votre mérite, décuplent vos influences. Mais vos influences sont réelles ; rien ne se perd ici-bas. Un cri jeté dans un micro peut faire tressaillir toute l'humanité qui l'écoute, et celui qui pousse ce cri ne connaît pas les visages tendus qui le suivent. De même, un acte d'amour jeté par vous provoque des grâces, des ondes célestes qui bouleversent des cœurs. Je l'ai voulu ainsi : vous êtes réellement reliés au reste du monde, les âmes se touchent et s'influencent à travers l'espace. C'est la Communion des Saints. Je vous demande de M'aimer infiniment". (15/12/1944)

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L'épanouissement d'une âme dans l'Amour :

"Plus une âme se soumet généreusement à Moi, plus elle s'unit étroitement, mais plus elle s'unit à son Dieu plus elle se rapproche par contre-coup des autres âmes qui demeurent et respirent comme elle dans l'atmosphère des tendresses divines. Ce sont les rayons d'un même cercle d'autant plus unis entre eux qu'ils s'unissent davantage au centre. L'Amour, s'il est véritable ne se contente pas de beaux rêves ou de beaux discours, il veut comme toute force vraie agir, se manifester, produire des actes. La petite force corporelle d'un enfant veut déjà faire quelque chose, la force spirituelle du génie veut créer. De même la force la plus noble, la force de l'amour a en elle un mouvement vers l'action. Cette force veut aider, guérir, servir, donner, protéger et consoler. Si tu sens cette poussée intérieure vers les actes d'amour, c'est là un signe certain que l'amour est en toi.
Tu ne peux te faire une idée convenable de l'excellence de la vie surnaturelle, de la dignité et de la beauté de ton âme en état de grâce. Quand le soleil se réfléchit dans un pur cristal il le fait resplendir de tous ses feux ; quand un morceau de fer est plongé dans une fournaise ardente il acquiert toutes les propriétés du feu ; quand un arbuste est greffé, il se transforme et reçoit une vie et une fécondité nouvelles". (...)  (18/12/1944)

 

Se préparer à la fête de Noël :

"Préparez-vous à la Fête de Noël par la prière et l'augmentation de la vie intérieure. Appelez-Moi au fond de vous-mêmes pour que Je fasse vivre la vie pleine de vos âmes et que J'opère un renouvellement intime et si profond que d'autres en sentent l'influence. Agissez surtout par Mon influence divine en vous et demandez-moi d'illuminer par vous et à travers vous d'autres âmes.
Noël, c'est la fête de l'humilité, de la douceur et de l'amour. Noël, c'est la Fête des petits et des pauvres. C'est une des trois grandes étapes de la Rédemption. Tel qu'un rayon pénètre un pur cristal sans le ternir, tel qu'une étoile envoie sa douce clarté, tel qu'une rose de printemps exhale son suave parfum, telle fut Ma Divine Mère M'enfantant. En célébrant Ma Nativité, vous plaisez tout spécialement à Marie, car vous Lui rappelez l'inoubliable jour où comme un rayon de soleil, Je suis sorti de Son sein. Vous Lui rappelez le précieux privilège qui La place au-dessus des anges et des saints : Sa divine Maternité". (...)  (20/12/1944)

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Marie est le chef d'oeuvre de la rédemption :

"Ma Divine Mère est avec Moi dans l'œuvre de votre restauration ; non seulement, Marie est le chef d'œuvre de la rédemption, l'idéal de l'humanité régénérée, Elle en qui et en qui seule la réparation a eu tout son effet, combien beau et magnifique, mais elle y coopère avec Moi. Comme Eve est avec Adam dans l'œuvre de ruine, ainsi Marie, pour remplir un rôle actif est dans l'œuvre de la restauration. Ce n'est pas Elle qui sauve, mais c'est Moi ; Je veux avoir Ma Mère indissolublement à Moi. Non seulement Elle coopère de loin à votre rachat en Me donnant pour vous sauver, mais Elle y coopère directement et prochainement. Et Sa coopération ne se borne pas au premier acte de grand' œuvre : l'incarnation ; elle s'étend à tout ; à la Rédemption par Sa mort sur la Croix, à la distribution des grâces, à votre salut enfin qui est le terme et le but final de la réparation. Mon Père a voulu que la femme première victime de satan, et par là, cause de ruine pour l'humanité entière, ait aussi sa part dans Ma grande victoire sur le démon". (...)  (23/12/1944)

 

Messe de minuit; venue de Notre Seigneur :

"Mes enfants, goûtez la douceur des mystères de Bethléem. Entrez en esprit dans Ma petite étable et voyez avec les yeux de l'âme ce qui se passe. Regardez avec étonnement votre Dieu, petit enfant nouvellement né, couché dans une crèche. Quelle humilité. Admirez Ma beauté, et faites fondre vos cœurs en douceur par la tendresse de Mon amour. Voyez les précieuses larmes qui coulent de Mes yeux pour laver les tâches de vos âmes. Voyez Ma pauvreté, Ma douceur, Ma patience, Mon humilité : voilà l'exemple que vous devez imiter. Tournez vos regards vers Ma Divine Mère, admirez Sa modestie, Sa pureté, Son Amour ardent pour Moi, le profond respect qu'elle Me porte, et les douces larmes qu'Elle mêle avec les miennes.
Un jour Ma petite bouche dira vers Mon Père qui est dans les Cieux la plus belle qui soit de toutes les prières, et vers Mon Père gémira Sa grande plainte d'agonisant, et dans le sein de Mon Père exhalera Mon âme filiale.
Un jour, Ma petite bouche laissera couler sur les douleurs humaines les paroles qui consolent parce qu'elles sont tout ensemble un ruissellement de tendresse divine, et un fleuve d'espoir courant à travers les misères et les deuils. Elle prononcera sur les morts, les mots puissants qui ressuscitent sur les pécheurs les mots non moins puissants qui régénèrent sur les déchus les mots miséricordieux qui soulèvent sur leur front et illumineront leur visage.
Ma petite bouche affirmera majestueusement : Je suis Roi, Je suis le Fils de Dieu. Vous Me verrez descendre sur les nuées, après trois jours Je ressusciterai et devant Moi l'humanité tremblera, adorera, protestera.
Un jour Ma petite bouche avec un sourire grave appellera ceux qui péchaient sur le lac.
Un jour Ma petite bouche ayant dit : tout est consommé ne dira plus rien et restera ainsi mi-close, la
bouche de ceux qui viennent de mourir". (...) (30/12/1944)

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Circoncision de Notre Seigneur :

"J'étais pur d'une pureté sans pareille, saint d'une sainteté sans égale, il n'y avait rien à purifier en Moi qui par Mon seul contact purifie toutes choses. Mais J'avais hâte de commencer Mon apostolat et comme l'exemple exerce une influence plus grande que la parole, J'ai voulu dès les premières heures de Ma vie donner l'exemple des deux vertus dont la pratique vous est plus difficile encore que plus nécessaire : l'obéissance et l'humilité. Je suis venu pour vous sauver par l'effusion de Mon sang. Ce sang, Je l'ai déjà répandu par les larmes, dès Mon apparition dans la vie. Je n'ai jamais cessé de la verser, mais il faut encore qu'au sang de Mon Cœur s'ajoute le sang de Mes veines. C'est pour cela que J'ai accepté que Mon Père adoptif, s'armant de l'instrument légal fasse jaillir par l'incision de Ma Chair Immaculée ce sang vermeil que Je donnerai sur la Croix jusqu'à la dernière goutte, encore qu'une seule eut suffi pour l'expiation de tous vos péchés. Et pendant que s'accomplit cette cérémonie, Je suis dans les bras de Ma Très Sainte Mère qui sont pour Moi l'Autel sacré sur lequel Je commence à M'immoler à la gloire de Mon Père et pour votre salut. En cette année nouvelle si ce sont les douleurs qui viennent bénissez-les, pourvu que Mon Amour s'en nourrisse. Si c'est le bonheur et la joie, profitez alors de votre bonheur. Que la félicité de votre vie se tourne en hymne d'action de grâces pour Moi et que Mon Amour grandisse dans votre bonheur.
Reprenez vos résolutions les plus ferventes, commencez à vivre avec tout le zèle, toute la vigilance, toute la pureté d'intention que vous auriez si vous étiez certain que cette année sera pour vous la dernière, et qu'avant la fin vous entrerez dans la maison de l'Eternité. Je vous offre les prémices de Mon sang pour l'expiation de vos péchés. Mon Nom est pour l'appui de votre espérance ; Mon Cœur est pour embraser les vôtres du feu de la divine charité". (...) (01/01/1945)

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L'Epiphanie, Fête de la foi chrétienne :

"Les Mages suivent promptement la lumière de la grâce. A la lueur d'une étoile, au moindre signe de Ma volonté, ces hommes accoutumés aux jouissances de la vie sortent de leur pays quoiqu'il leur en coûte pour Me chercher, se donner et s'unir à Moi. Ils ne se contentent pas de regarder l'étoile, de la discerner, d'y reconnaître le signe divin. Elle marche devant eux et ils la suivirent. (...) ils se prosternèrent dans l'adoration, à Mes pieds" 06/01/1945

 

La Très Sainte Mère de Notre Seigneur et l’Eucharistie :
"La pensée de Marie et celle de l’Eucharistie s’unissent aisément, elles se tiennent pour ainsi dire et s’appellent l’une et l’autre.
C’est Ma Divine Mère qui m’a offert à Bethléem et au pied de le Croix. Elle vous a présenté au Calvaire Mon Corps inanimé et recouvert de linceul ; à l’autel, elle me donne enveloppé de linges eucharistiques.
Au moment où Je sors de Mon Tabernacle, le souvenir de Votre Mère doit se raviver en vos âmes, car Elle vous apparaît comme l’Ostensoir où brille Mon Corps.
La Sainte Hostie est un présent de Ma Très Chaste Mère. Ma chair est la chair de Marie. Mon Corps, Mon sang qui deviennent sur l’autel votre nourriture et votre breuvage tirent leur origine de Ma Divine Mère. C’est la substance de Marie qui est devenue Ma substance. Elle est un des principes constitutifs du Très Saint Sacrement. Elle y contribue comme le grain semé produit l’épi qui lui-même forme la moisson". (10/02/1945)

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La ferveur et la dévotion sensible

"La dévotion sensible n’est qu’une ferveur de sentiment, un échauffement de la sensibilité qui n’affecte que le cœur, émotion superficielle qui ne mène pas à grand’ chose, ne sert trop souvent qu’à masquer la tiédeur de l’âme et où l’on se complait, parce qu’avec la douce illusion de n’y chercher que Moi, on y retrouve surtout soi-même.
L’appétit surnaturel se confond avec la ferveur de la volonté, toute en énergie, toute en acte. Il se peut que le cœur n’y trouve pas son compte et que la nature ne se plie qu’en boudant à la vertu, cette tiédeur de sentiment, plus encore, cette aridité, cette répugnance de la sensibilité ne font qu’ajouter au mérite de la fidélité.
La prière est sans attrait, certaines âmes pensent : Je prie. La tentation m’obsède et me fascine : je résiste. Le devoir me pèse : je tiens bon. L’effort me coûte : je m’exécute. Les chemins sont durs, l’étape pénible : je marche. J’ai des faiblesses : je me surveille. Je connais même la confusion des chutes lamentables : mais je les déplore, je me fais justice et je reviens avec plus d’humilité dans la communion." (13/02/1945)

 

La connaissance précède l’amour (Donné par la Vierge Marie)

"La connaissance précède l’amour. L’action religieuse par excellence, celle, vers laquelle doivent converger toutes les activités surnaturelles et les œuvres les plus chrétiennes consistent à faire aimer votre Dieu. Toute âme éprise de l’amour de Dieu sera fidèle et se montrera capable de tous les sacrifices.
Or pour faire aimer Mon Divin Fils il faut l’aimer soit même, et pour l’aimer, il faut le connaitre, non sous un angle d’intimider l’âme, de la décourager, de l’éloigner par des considérations justes, mais de nature à inspirer une crainte servile ou un respect dénué de confiance, mais sous un jour qui met bien en lumière toutes Ses bontés, Son inépuisable Miséricorde aussi réelle et infinie que tous les autres attributs divins.
C’est par ces considérations encourageantes, réconfortantes, souverainement attirantes, que vos âmes iront à Dieu. Votre amour doit être invincible, comme la tendresse de Mon Divin Fils. Les sacrifices de l’amour ne sont jamais plus doux que lorsqu’ils sont absolus et sans réserve.
Que chacune de vos paroles, que chacun de vos actes porte un principe de vie qui pénètrant d’autres esprits, leur communiquera lumière et force et leur révèlera Dieu". (19/03/1945)

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Acquisition de la perfection :

"L’acquisition de la perfection n’est pas le travail d’un jour, mais celui de toute la vie : la croissance surnaturelle suit d’ordinaire la même loi que la croissance physique, elle se fait graduellement. C’est déjà être saint, autant, du moins que Je le veux, pour le moment, que de progresser chaque jour dans Mon amour, selon la mesure de ses exigences divines et des grâces reçues.
Ne t’étonne pas si dans la lutte quotidienne pour la sainteté, la nature gémit et hésite, en présence du sacrifice : c’est humain. Prie fortement pour obtenir la grâce d’accepter Ma volonté et garde ton âme en paix.
C’est ainsi que tout chrétien, par l’accomplissement de Ma volonté peut sans rien faire d’extraordinaire s’élever très haut dans la perfection". (3/04/1945)

 

Esprit de foi demandé à un futur Prêtre :

"Ton âme pour être fidèle et pour atteindre son but doit, tout en travaillant à se perfectionner par les moyens et les vertus particulièrement propres à ton état, s’efforcer de procurer Ma gloire et d’obtenir le salut des âmes.
Tu devras être sans cesse et dans tous les états interposé entre le Ciel et la terre. Tu devras y être d’une manière pratique et profitable dans les consolations par la constante et profonde humilité et la plus grande fidélité, dans les épreuves et les souffrances par ton abnégation et la perfection de ton amour pour obtenir la grâce aux âmes moins privilégiées et la miséricorde aux pécheurs.
Que ton âme s’élève au-dessus de la terre par la pratique de la pauvreté extérieure et intérieure par le détachement de tout ce qui est humain.
Ton amour deviendra bien pur et bien ardent, et si tu parviens et te maintient à la hauteur de ta vocation, Je ne pourrai jamais rien te refuser. Tu deviendras puissant sur Mon Divin Cœur et sur Mes trésors.
Que l’Esprit de foi soit le guide de ton amour". (09/04/1945)

 

Ce que Notre Seigneur demande à Ses Prêtres :  

"Que leur amour soit non seulement ardent et généreux, mais qu’il soit plein de délicatesse. Cette délicatesse consiste en ce que l’âme fait non seulement avec Amour et pureté d’intention tout ce qui est du devoir et qu’il est nécessaire de faire ; mais encore qu’elle soit vigilante pour éviter avec soin tout ce qui pourrait Me déplaire et aussi qu’elle sache être ingénieuse et faire tout ce qu’elle sait M’être agréable.
Rien n’arrête l’Amour quand il se porte à quelque chose, rien ne lui paraît redoutable ou trop dur, et Je veux que vous M’aimiez d’un amour effectif.
Je ne reçois un plus grand sacrifice et un plus grand amour que quand vos âmes n’éprouvent que sécheresse, que froideur apparente à Mon service.
Que vos vies soient une communion continuelle, communion sacramentelle et communion spirituelle ininterrompue par la disposition habituelle de vos cœurs à Me désirer, à M’aimer. Je M’abaisse vers les humbles, car sans l’humilité, vous ne seriez pas vraiment purs.
Je désire beaucoup travailler dans vos âmes afin de les rendre autant que possible semblables à Moi pour Me les unir". (09/04/1945)
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Je vous salue Marie, pleine de grâces :

"Lorsque vous saluez Marie, pleine de grâces et que vous tressez en couronne cette louange répétée, vous ne savez pas combien vous Lui êtes agréables ; chaque fois, vous Lui rappelez le souvenir de Sa sublime dignité et de la rédemption du genre humain que J’ai commencée en Elle, par là aussi se trouve rappelé le lien divin et perpétuel qui L’unit à Mes joies, à Mes douleurs, à mes opprobres, et à Mes triomphes, pour l’assistance des hommes, en vue de l’éternité.
Quelle adoration et quel amour vous Me devez, car Ma vie n’a été qu’une CROIX". (14/04/1945)

 

Lorsque le Seigneur tarde à exaucer nos prières :

"Si Je tarde à vous exaucer, vous ne devez pas vous croire abandonnés de Moi, car vos désirs sont souvent exaucés quoique leur accomplissement soit retardé, souvent aussi les biens que vous êtes impatients de recevoir s’accroissent en se faisant attendre. Je vous dis que vos prières sont exaucées en raison du retard que Je mets à vous satisfaire. Lorsque votre demande parait être rejetée, votre désir pénètre plus avant l’intime de votre cœur ainsi que vous voyez la semence s’enfoncer d’autant plus profondément dans la terre qu’elle y est plus serrée par le froid, et en sortir ensuite d’autant plus belle et abondante quelle y a été renfermée plus longtemps.
Ainsi vos demandes tardent à être accomplies, afin que vos désirs continuent à s’aviver, c’est-à-dire s’élèvent de plus en plus jusqu’au bien qui vous est destiné. J’accrois la lutte pour grandir le triomphe. L’homme qui ne se voit pas exaucé sans délai se croit abandonné ; mais au-dedans, le médecin lui ôte la rouille des péchés. Par le feu de la tribulation, il retranche le venin qu’il voit dans ses moelles, exauçant d’autant plus les infirmes qu’il semble moins touché de leurs infirmités". (18/04/1945) 
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Comprendre la grandeur de la consécration à la Très Sainte Mère de Notre Seigneur :
"C’est un jour solennel de la première communion que se fait d’une manière plus décisive la consécration à Marie. Jusqu’à ce moment, Ma Main a couvert Mes enfants de Son ombre tutélaire, mais demain, ils vont voguer au milieu des nombreux écueils de la vie. Lorsque Je les vois si faible sans autre garde que leur candeur et leur innocence, Je crains un autre naufrage pour leur vertu.
Que d’enfants ont fait le sujet des plus douces consolations et la couronne du ministère pastoral et qui, bientôt ont déserté les délices de la Table Sainte. Pauvres victimes des passions, il est facile de lire sur leur front ce qu’elles sont devenues, au milieu des prétendues joies du bel âge.
Quelle est donc douce et consolante la pensée du Pasteur qui, ne pouvant plus suivre les petits agneaux de son troupeau vient les placer sous la tutelle de Ma Divine Mère.
Ces petits qui sont venus à Ses pieds remettre la garde de leur cœur inexpérimenté, leur Maman, leur a souri du Haut du Ciel et les a fait entrer avec joie dans Sa nacelle qui est à l’abri des naufrages. Heureux les enfants qui restent sous Sa direction. Elle les guide sûrement vers le port du salut". (29/04/1945)

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Dévotion de la Divine Mère de Notre Seigneur : Sentiments d'Amour et de Respect

"Honore Ma Très Chaste Mère par pensée, par affection, par paroles. Tu l’honoreras par pensée en portant une grande affection aux prières que tu lui adresses, en considérant sérieusement Ses perfections et ayant une haute estime de sa personne bénie et pleine de grâces.
Tu l’honoreras par affection en l’aimant plus et en la révérant au-dessus de toutes les pures créatures, en te réjouissant et en Me rendant grâce de Son bonheur, en désirant avec ardeur l’accroissement de Son culte en conservant toujours une confiance filiale dans Sa bonté maternelle. C’est principalement dans ces sentiments d’amour et de respect que consiste la dévotion de Ma Divine Mère.
La bouche parle de la plénitude du cœur, ainsi c’est témoigner de l’amour pour la Reine du Ciel que de parler d’Elle, d’exhorter les autres à lui être plus dévots et à la prier très souvent.
Contemple Marie, vie avec Elle, et tu recevras les forces et les énergies divines puisées dans les trésors de Ma Rédemption". (29/04/1945)

 

La voie d'enfance spirituelle :

"Enfants, vous devez l’être toujours devant Moi ; c’est la condition de votre sanctification. Plus l’âme chrétienne grandit spirituellement, plus elle éprouve à mon égard les sentiments d’un enfant.
La vie surnaturelle est une vie de foi, et l’enfant croit à ses parents. Elle est une vie d’espérance et l’enfant a confiance en eux. Elle est une vie de charité et l’enfant les aime. L’attitude que, par instinct naturel, le petit enfant tient à l’égard de ses parents, vous devez, vous, sous l’influence de la même grâce, l’adoptez vis-à-vis de Moi : Croire en Moi, se confier en Moi et M’aimer.
C’est le développement et l’épanouissement qui constituent la sanctification de l’âme, son progrès, dans l’union avec votre Dieu. Il s’agit de sentir profondément votre dépendance, il s’agit de vous abandonner comme le petit à sa mère. Il s’agit de tout attendre, de persévérer dans un état de parfaite docilité à l’égard de Mes volontés. Telle est la voie de l’enfance, c’est le programme de la sainteté". (...) (7/05/1945)

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Mystère de l’Ascension et le Magnificat de La Très Sainte Mère de Notre Seigneur :

"Au Cénacle, après le dernier repas, j’emmenai Mes disciples jusqu’à la montagne des oliviers. Et là où avait eu lieu Mon agonie, Je souris une dernière fois à la petite troupe rassemblée autour de Moi et en parcourant les rangs Je leur dis un adieu spécial. C’est à Ma Divine Mère que Je M’adressai ; en la quittant, Je lui dis des mots où J’avais coutume d’enfermer tant de choses que son âme en demeurait longtemps embaumée et réconfortée.
C’était ce jour-là, l’adieu terrestre avant le suprême, le céleste, l’éternel revoir.
Puis élevant les mains, Je pris l’attitude que Je garde à la droite de Mon Père, celle de la prière qui demande pour vous des grâces, fruits de Ma Passion et laisse tomber sur vous les bénédictions de Mon Père.
Tandis que Je bénissais la troupe prosternée, Je m’éloignais des Miens, montant vers le Ciel. Un nuage se déroba à leurs regards. Ma Divine Mère Me suivait des yeux avec un ineffable Amour et une ineffable espérance.
Durant Sa vie mortelle, Ma splendeur était cachée et par là même, Marie, aux yeux des hommes paraissait la mère d’un mortel. Mais le Ciel, en s’ouvrant pour Me recevoir, s’ouvrait aussi en ce moment pour révéler la grandeur de Ma Très Sainte Mère.
Maintenant, plus que jamais, la Vierge Bénie comprenait les grandes choses dont Mon âme avait été le théâtre. Elle savait pourquoi toutes les générations l’appelaient bienheureuse.
L’Hostie de l’Ascension est l’Hostie du triomphe. Ce que Ma Résurrection fondait, Mon Ascension le couronne, c’est le plein midi de Ma gloire dont l’aurore s’est levée sur Mon tombeau. (...) Les Anges bordent des deux côtés, en lignes blanches et lumineuses le chemin que Je vais parcourir, pendant que des multitudes parmi les plus purs et les plus élevés forment devant et derrière Moi un splendide cortège.
Je suis le Roi revenant d’une expédition lointaine et périlleuse où Je me suis couvert de gloire au prix d’incroyables travaux. Ecoute chanter les hymnes de la victoire, de la récompense et du triomphe". (...) (10/05/1945)

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Sainte Jeanne d'Arc :

"Mon enfant, Je Me choisis des faibles pour confondre les forts ; c’est une simple jeune fille, presqu’une enfant que J’ai prise en des jours tragiques pour sauver votre patrie. J’aurais pu susciter quelque grand capitaine, puissant par Mon génie, fier de sa renommée. Moi qui aime les Francs, Je leur ai donné une petite paysanne inconnue du monde, sans forces, ni ressources et dont la frêle main ne savait que manier d’autre que le fuseau.
Cette jeune fille que Je fortifiais, que J’aidais, que Je soutenais a sauvé la France. Maintenant de Mon Ciel, la gloire couronne son visage de vierge. La sainteté auréole son front, car toute sa vie ne fut qu’un Fiat à Mes volontés". (...) (13/05/1945)

 

Mère du Pur Amour et Reine des Martyrs :

"A la tête des Victimes cachées apparaît Ma Très Sainte Mère, votre Mère en qui la douleur et l’amour entrelacés comme deux tiges forment une mystérieuse alliance et apparaissent à vos regards avec le double titre et la double auréole de Mère du Pur Amour et de Reine des Martyrs.
Marie a souffert par compassion toutes Mes douleurs et a répondu à Mon amour par un amour de correspondance. Cela fait que Notre union par la douleur et par l’amour est de plus en plus parfaite et d’une dépendance absolue.
Ma Divine Mère exerce sur Mon Cœur une telle influence qu’Elle y puise les flots de la Vie divine pour l’Humanité toute entière, en sorte que toutes les grâces déversées de Mon Divin Coeur dans le très Saint Cœur de Marie vous arrivent par ce Cœur virginal comme par un canal pur et fécond.
L’action de cette grande et noble victime, la plus parfaite après Moi, Victime du Calvaire est une action non seulement efficace, mais universelle, car elle s’étend à tous les chrétiens, à tous les hommes, à tous les lieux, à tous les temps.
Le chapelet est le lien mystérieux qui relie le petit à sa Mère". (...) (14/05/1945)

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Contempler la Très Sainte Mère de Jésus :

(...) "En contemplant Ma Très Sainte Mère qui est véritablement Miroir de Justice, tu y trouveras le modèle parfait pour avancer dans le chemin de la perfection. M’aimer, c’est chercher à Me ressembler. Si Ma Très Sainte Mère a été Miroir de Justice, c’est parce qu’elle a beaucoup aimé. Tu ne peux trouver de reflet plus beau qu’en contemplant ce cristal pur et transparent qu’était Son âme. Si tu veux Me refléter, il faut Me ressembler. Etre Miroir de Justice, c’est faire tous Mes désirs. C’est répondre "Fiat" à Ma volonté que Je te dicte à tout instant. C’est en un mot t’oublier entièrement. Marche dans la lumière pour devenir davantage SPECULUM JUSTITIAE". (...) (14/05/1945)

 

Le Don du Conseil : don le plus méconnu

"Au siècle que vous vivez combien d’âmes restent sourdes. La vie est agitée, trépidante, les hommes poursuivent un but qu’ils abandonnent le lendemain pour un autre qui semblera meilleur.
Les âmes s’extériorisent trop, ayant peur de réfléchir et de vivre en elles, dès lors elles ne prêtent pas attention à la voix qui ne se fait entendre que dans le silence et la solitude, c’est précisément le défaut de vie intérieure qui nuit le plus à l’épanouissement de ce don. Que de bien se réaliserait par ce don. A tous les degrés de l’échelle sociale, ce don est méconnu. Les Chefs d’Etat ne veulent pas reconnaître qu’il existe une Puissance au-dessus d’eux qui les guiderait pour résoudre les problèmes les plus compliqués. S’ils invoquaient le Père des Lumières, ils entraîneraient les masses vers les hauteurs au lieu de les diriger vers les abîmes. Certains entendent cette voix, mais très peu ont la docilité d’y répondre. Ils sont le culte de leur propre personnalité, ils ne veulent juger que par eux-mêmes. L’inspiration de la grâce est considérée comme une chose accessoire". (20/05/1945)

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Noël, Pâques et Pentecôte :

"La prose de la Pentecôte est un cri d’espérance, un cri d’amour. Elle est la plus belle Communion spirituelle. La prose de Pâque dans un dialogue lyrique chante Ma Résurrection avec des accents admirables, mais la prose de la Pentecôte est d’une tendre délicatesse, d’une amoureuse confiance, débordante de joie et d’amour.
Je voudrais qu’elle fasse naître en vos cœurs un amour plus ardent pour le doux Hôte de vos âmes. C’est une prière de foi et d’humilité, car elle répond parfaitement aux aspirations et aux besoins des âmes. La Pentecôte est le couronnement de Mon Œuvre. Noël et Pâques sont la base, la Pentecôte est le montage, le couronnement, l’achèvement de ce que J’ai fait pour les hommes. C’est la force du feu de saisir et d’enflammer tout autour de lui, c’est la force du feu de la Pentecôte d’enflammer tout autour de lui. Plus votre abandon sera entier, plus Mes admirables opérations seront pleines en vous et plus Mon action est pleine en vos âmes, plus aussi elle y répand Ma sainteté". (20/05/1945)

 

Les effets de l'Eucharistie :

"L’Eucharistie produit dans vos âmes des effets merveilleux. Mon corps augmente dans vos âmes les richesses de la grâce en y affermissant le goût des choses spirituelles, en y rendant plus vives les ardeurs de la charité et de l’amour.
De même qu’une nourriture généreuse donne l’éclat au sang et fait fleurir la santé, ainsi l’Eucharistie excite en vous une faim spirituelle qui renaît sans cesse pour être sans cesse apaisée.
Mon Corps vous fortifie contre les embûches du démon, vous soutient dans les épreuves de la vie et donne à vos âmes le céleste éclat de la pureté pour y nourrir les vives ardeurs de la charité et de l’Amour. Les coupes de l’adversité ne peuvent rien contre celui qui communie dignement. Les œuvres de la Justice et de la Miséricorde sont plus faciles en celui qui Me porte, car Je suis l’Auteur de la Justice et le Dieu de la Miséricorde". (4/06/1945)

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La Fête du Sacré Coeur :

"La fête de Mon Sacré Cœur est le jour de salut et de bénédictions éternelles pour tous ceux qui l’honore d’un cœur simple et sincère.
Aimez ce Divin Cœur et tâchez de vous conformer en tout à Lui.
Je veux faire arriver Mon Règne d’Amour dans tous les cœurs pour y détruire et ruiner celui de satan. C’est Mon plus grand désir et je promets de grandes récompenses à ceux qui, de bonne volonté s’y appliqueront de tout leur cœur, selon le pouvoir et les inspirations que Je leur donnerai.
Mon Divin Cœur régnera, malgré tous ceux qui s’y opposeront et satan demeurera confus avec tous ses adhérents.
Heureux seront ceux que J’aurai choisis pour établir Mon Règne". (8/06/1945)

 

Le Divin Coeur de Jésus :

"Mon Divin Cœur est l'Océan de la Miséricorde et de la tendresse.
Plongez-vous dans Mon Divin Cœur ; c’est là qu’est la source d’eau vive.
Mon Divin Cœur est un abîme profond où vous devez vous plonger, vous aimer constamment et ardemment.
Anéantissez-vous dans cette Source qui n'a pas de profondeur et où vous trouverez tant de grâces.
Priez en union avec le Cœur de Jésus.
Rien n'est nécessaire que Mon Amour, l'Amour de Mon Divin Cœur, non un simple amour de sentiment, mais un amour d'action, un amour qui vous presse de faire quelque chose pour Mon Divin Cœur, un amour qui ne recule pas devant le sacrifice quand il s'agit de faire réparation à Mon Sacré-Cœur pour les outrages innombrables dont il est abreuvé.
Consolez Mon Sacré-Cœur.
Réfugiez-vous dans Mon Divin Cœur, vous serez à l'abri de toute crainte.
Plongez dans Mon Divin Cœur, c’est là que vous trouverez la force, le courage.

Que de fois, Jésus a répété à Ses apôtres que vous devriez prier en Son Nom, c'est-à-dire en union avec Son Divin Coeur".

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Le sentiment de la reconnaissance :

"Cette vertu est une plante rare sur la terre aride et desséchée. Travaillez à en inspirer l’amour et la pratique autour de vous. L’amitié prodigue l’activité, le dévouement, le sacrifice ; de même la charité développe dans vos âmes la ferveur du dévouement et du sacrifice. Cette affection, comme toute affection, appelle sa preuve qui est l’action, car tous ce qui est amour est fait avec fermeté, spontanéité, zèle et allégresse.
En concentrant toutes les ferveurs de vos âmes, la charité devient au-dedans de vous-même une magnifique puissance d’action, une source impérieuse et jaillissante qui draine toutes vos énergies et les portent à Mon service.
Soyez les branches attachées au cèpe.
Soyez les membres rattachés au cœur et vous ferez des choses merveilleuses.
Vos âmes unies se sanctifieront d’une manière merveilleuse et Moi, J’agrandirai cette perfection. Servez-vous de votre joie pour ensoleiller la vie de vos frères, de vos paroles pour les soutenir, de votre esprit pour les éclairer, de vos biens pour les aider, de votre influence pour les consoler, de votre cœur pour les aimer.
Multipliez les actes d’amour et vous aurez au centre de vous-même une source de bonheur qui chaque jour deviendra plus abondante et plus délicieuse. (11/06/1945)

 

Entrer dans la Musique des Anges :

"C’est une bien douce chose d’entrer dans la musique des anges, c’est déjà entrer dans le Ciel, car le Ciel est divinement musical. Il y a aussi sur la terre une musique d’âme dont l’autre n’est qu’un écho.
Quand une âme est parfaitement d’accord avec Moi, soumise à Ma Volonté, obéissant jusqu’au dernier sacrifice, prête à tout accomplir par amour et à tout supporter, résignée aujourd’hui, demain, toujours en complète harmonie avec l’Harmonie même : c’est la musique des Anges.
Sois ce concert céleste en disant Ma Parole musicale que voici :
« Mon Père, que votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. »
Plus le sacrifice est pénible, plus la musique est ravissante. Et quand l’âme a épuisé cette mélodie, il n’y a plus qu’à changer de lyre : briser celle de la terre pour prendre celle du Ciel. (...)
Mes enfants, contemplez l’intérieur d’âme de Ma Très Sainte Mère. C’est une splendeur de pureté, d’humilité, de recueillement, d’amour. Regardez la longuement afin qu’elle vous laisse découvrir une à une toutes Ses merveilles cachées au dehors et que Moi, Je ne Me lasse pas de contempler". (2/07/1945)

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Comment la foi établit les âmes dans la paix :

"Il y a deux excellents et mystérieux aveuglements dans la vie spirituelle. Vous devez y participer et pour cela faire avec un grand soin tout ce qui est nécessaire. Le premier aveuglement concerne tout ce que Je dis et se rapporte à la foi, le second qui naît du premier est pour ce que Je fais et regarde la Divine Providence.
Par ces deux aveuglements, sans rien voir ni connaître de vous-même, vous devez accepter tout ce que Je dis et tout ce que Je fais. Quelque élevée que soit Ma conduite au-dessus de l’entendement humain, vous devez la reproduire sans l’examiner, sans murmurer, les yeux fermés, avec un grand respect. Il vous suffit que Je sois la Première Raison, la Sagesse souveraine, la Vérité éternelle qui parle et ordonne.
Vous devez vous associer à Mes desseins, car Je ne saurais rien dire que de très vrai ni rien faire qui ne soit parfaitement bon. C’est, pour tout homme judicieux une raison incomparable, meilleure, apte à lui découvrir la paix, plus que tout ce que son esprit pourrait lui fournir". (09/07/1945)

 

Assomption de la Très Sainte Vierge :

(...) "Ma Très Sainte Mère monte au Ciel. Le temps des larmes, de l’exil est passé. Elle vient Me rejoindre et partager Ma Gloire. Ce n’est plus la pauvre étable de Béthléem, ce n’est plus Nazareth, ce ne sont plus les douleurs et les angoisses du Calvaire, c’est la joie, c’est le triomphe, c’est la béatitude. (...) « Adore-Moi, car Je couronne Ma Très Sainte Mère. Entourée des multitudes angéliques, Je viens au-devant de Marie qui monte au Ciel ; Je la présente à Mon Père, Je la fais monter sur un trône d’or, à côté de Mon propre trône, puis Je prends une couronne de pierres précieuses, Je la dépose sur son front. Tous les anges viennent lui rendre hommage et toutes les créatures la proclament à jamais Reine du Ciel et de la Terre. (...) "Ce couronnement est le signe d’un grand mystère de gloire et de puissance pour Marie.
Marie recevant le diadème, c’est Marie investie de la mission et de la puissance de médiatrice universelle ; c’est Marie recevant la dispensation de tous les trésors de la grâce, entrant en part avec Moi dans le gouvernement du monde. C’est Marie mise à même d’exercer désormais avec les moyens les plus convenables et les plus puissants le grand office de Sa maternité sur les hommes". (...) « Crois à la médiation souveraine, toute puissante et nécessaire de Marie. Crois à la coopération immédiate, universelle, constante de Marie dans le gouvernement du monde surnaturel ». (...) "Ma Très Sainte Mère est la Rose mystique de Mon jardin spirituel. Elle surpasse toutes les autres fleurs par l’éclat et le parfum de Ses vertus. Marie a tous les charmes de la rose. Mais si la rose cache sous de gracieux atours de longues épines, Ma Très Sainte Mère est appelée Rose sans épines car rien n’a blessé, ni altéré la charité de Son Cœur.
L’Immaculé s’est livrée à Moi dès le premier instant de Sa Conception. Le don total de soi exige l’attention assidue à la grâce, pour recevoir Ses touches les plus délicates et y répondre pleinement". (...) (15/08/1945)

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Aucune prière ne demeure sans effet :

"C’est Moi qui décide en dernière analyse, mais non sans faire entrer en ligne de compte dans Mes décisions les prières qui Me sont adressées par Mes créatures et que Je connais de toute éternité.
Ceci vous permet d’ajouter qu’en un sens, vos prières sont toujours entendues et même exaucées, non pas toujours de la manière demandée par vous, pour votre salut éternel ou pour votre vie présente.
Aucune prière ne demeure dans le vide, ni ne reste sans effet.
S’il vous arrive d’éprouver après vos prières plus d’apaisement dans vos misères ou plus d’énergie dans l’accomplissement de vos devoirs, rendez-Moi grâces de ces consolations sensibles. Ceci est pour vous un soutien et un réconfort.
S’il vous arrive de ne pas entendre Ma réponse, sachez que Je ne suis pas sourd et qu’à Mon heure et à Ma façon, Je répondrai à votre supplication.
Le mystère et l’incertitude qui enveloppent parfois vos rapports avec Moi, ne doivent pas vous faire oublier que Je ne suis pas indifférent et que Je ne saurais rien vous refuser qui ne doive contribuer à Ma gloire et à votre bonheur inévitable". (14/08/1945)  

 

Le Nom de Marie :

"Marie, c’est le nom d’une créature humaine que J’ai aimée plus que tous les autres noms.
Marie, syllabes de pureté dont la musique ravit le Ciel et fait tressaillir la terre.
Marie l’Immaculée, la toujours Vierge.
Marie : nom qui fait trembler les puissances de l’enfer.
Marie : entrevue par Eve après sa faute en lui montrant dans le lointain des âges la porte de l’Espérance.
Marie saluée par l’Archange de lumière.
Marie Ma Divine Mère, une humble fille à qui Je Me suis soumis.
Marie : sommet de la création, dominatrice bénie par-dessus toutes les femmes et que toutes les générations appellent bienheureuse.
Marie : Océan d’amertume qui connut, dans Son cœur, le plus aimant, le plus délicat, le plus tendre des cœurs des mères, toutes les affres, toutes les angoisses, tous les martyres qui, pour cela, sait le baume à verser sur toutes les souffrances.
Marie, celle qui, après Moi, le summum de la bonté et que nul, jamais n’a prié en vain, Celle qui vous ayant enfantés dans la douleur, vous aime d’un amour immense et se fait votre refuge, votre Avocate auprès de Ma justice.
Marie, Etoile toujours brillante au milieu des nuits de vos âmes. Etoile des craintifs, des désemparés, des voyageurs perdus dans le chemin de l’erreur.
Marie chantée et bénie par les Saints.
Marie proclamée Reine de France….. mot de tendresse que vos lèvres d’enfants ont balbutié, mot idéal qui fait vibrer votre jeunesse, mot de confiance qui s’échappe instinctivement de vos cœurs tourmentés, mot consolateur qui fait passer un dernier sourire sur le visage des mourants.
Marie, nom dont vous n’épuiserez jamais l’enivrante douceur". (15/08/1945)

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Présence et paix de la Mère de Dieu dans le monde

"Mes enfants, la présence de Ma Très Sainte Mère dans le monde n’est pas seulement un gage de réconciliation et de paix avec Moi, elle est aussi un gage de paix avec votre prochain et avec vous-même.
La paix avec votre prochain consiste dans une harmonie de sentiments et d’affection qui éloigne les discordes, les dissensions, les colères, les jalousies et qui bannit les procès et les luttes.
Cette harmonie n’est que l’effet de la vraie charité que J’ai introduite dans le monde et que Ma Divine Mère vous enseigne elle-même par son exemple.
La paix avec vous consiste dans un accord parfait entre les facultés de vos âmes et dans la soumission de toutes vos passions à la raison et à la grâce.
Ma Très Sainte Mère n’est pas seulement votre modèle, mais elle est aussi votre Puissant Secours, car elle vous obtient par moi la grâce qui vous est nécessaire pour vous vaincre vous-mêmes et pour assujettir toutes vos convoitises en l’Empire de Ma Loi.
Vous vaincrez et avec Moi, par Mon Amour.
Ayez la foi des Saints. Ayez cette foi qui est Amour, cette flamme de charité qui illumine et qui embrase. Prenez-la pour la jeter sur le monde glacé. Soyez fermes. Pas de découragement devant les apparences de défaites et de stérilité. Il n’y a pas de combats sans blessures. Il n’y a pas de victoires sans combat. Ces difficultés sont nécessaires. Ne vous découragez jamais. Après un combat sans succès appréciable, retournez à un nouveau combat. Croyez à la victoire. Elle est certaine. Dans mon Œuvre, il n’y a jamais de défaites. Pour moi, Ma Grande Victoire, c’est que je vaincrai le monde". (...) (21/08/1945)

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Je veux élever vos cœurs très haut (Aux religieuses, donné par la Vierge Marie) 

"Je veux élever vos cœurs très haut, Je veux que vous soyez des âmes ardentes, généreuses, héroïques.
Je suis vivant en vous. Mon Cœur palpite dans vos âmes et Je suis l’objet constant de vos occupations, de votre immolation.
Je suis là pour vous reposer dans vos fatigues, pour réjouir vos sacrifices, pour ensoleiller vos vies et pour combler le vide de vos cœurs. Vivez sous Mon regard, vivez en Moi.
Heureuses sont les âmes qui se plongent dans le silence, le silence de l’adoration, le silence de l’extase, le silence dans la pureté et dans l’amour. Quand on aime, on se tait.
Ma Très Sainte Mère fut la grande contemplative, la grande silencieuse. Penser à ces colloques muets entre Elle et Moi. Méditez le silence de Marie-Madeleine assise à Mes pieds dans sa silencieuse contemplation. Heureuses les âmes qui savent goûter ce délicieux silence et combien profonde et vraie est cette divine louange. Et heureuses, les âmes qui savent Me la donner dans ma Maison Divine, à l’heure intime où le cœur se libère, où l’âme déferle au-delà de ses limites naturelles pour ouvrir ses ailes toutes grandes afin de recevoir Ma rosée divine". (25/08/1945)

 

Les vertus théologales sont toujours dans vos âmes (Aux missionnaires)

"Les vertus théologales sont toujours dans vos âmes ; elles font peu d’effet, mais sous le souffle vivifiant et chaud de Mon Esprit-Saint elles s’épanouissent comme des fleurs qui sortent de leurs boutons.
Ces vertus produisent de hauts fruits : entre autres des actes bons au sens spirituel.
La foi devient lumineuse, et au jour nouveau éclaire les âmes des vérités révélées.
C’est le sens de la vue spirituelle.
La foi encore fait pénétrer dans l’âme Ma parole.
C’est le sens de l’ouïe spirituelle.
Quant à l’Espérance, semblable à un parfum qui monte vers le Ciel, elle élève l’âme vers des pensées célestes,
c’est le sens spirituel de l’odorat.
La Charité fait goûter au cœur une douceur infinie, c’est le sens du goût spirituel. Elle fait encore sentir les touches d’un amour aussi ardent que pur,
c’est le sens spirituel du toucher.
Mes enfants, je vous appelle tous à la sainteté. (25/08/1945)

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Réconfort dans les épreuves (A une maman éprouvée par la fatigue et la souffrance)

"Âme bien-aimée, Mon Divin Fils a posé sur tes épaules Sa lourde croix. Lui aussi a tombé trois fois au chemin du Calvaire. Il fut cloué sur une croix et pendant trois jours est resté dans le tombeau. Ce fut au matin de Pâques qu’Il ressuscita glorieux. Je montai avec lui au sommet du calvaire et Je partageai toutes ses plus grandes souffrances. Sans un mot, rien qu’un regard, nous nous comprenions.
Pour toi, viens sur Mon Cœur Immaculée. Repose-toi dans les grandes heures de fatigue ; là, tu trouveras le repos, les grandes grâces qui te soutiendront pour marcher dans cette vallée de larmes". (27/08/1945)

 

Les désirs de mon Divin Fils (A une future religieuse, donné par la Vierge Marie )

"Mon Divin Fils désire que tu passes ta vie à Lui tenir compagnie dans son Sacrement d’Amour, pour L’aimer le plus possible en compensation de tant d’âmes qui ne l’aiment pas, qui ne veulent pas le connaître, en réparation de tant d’outrages qu’Il reçoit chaque jour, et dont tu as quelquefois ta part, malgré les grâces de lumière qu’Il te donne.
Tu dois vivre de la Sainte Communion, et de cette manière, ne pas interrompre ta préparation et ton action de grâces, en sorte que toujours en partageant le temps, l’une succède à l’autre, faisant tout rapporter à cela, en t’y appliquant parfaitement avec Mes soins et Mon aide, parce que tu ne peux rien faire sans Moi.
Mon Divin Fils aime à habiter dans un cœur pur pour y faire ses délices. Sans l’humilité, tu ne peux être vraiment pure. Si l’humilité te rapproche de ton divin Epoux, la pureté déchire tous les voiles qui le cachent, et plus la pureté d’une âme est grande, plus elle peut Le voir clairement, le posséder entièrement et en jouir parfaitement, surtout dans la Sainte Communion.
Ta vie doit être une communion continuelle, communion sacramentelle et communion spirituelle non interrompu par la disposition de ton cœur à désirer, à aimer ton époux dans l’Eucharistie.
Admire toujours plus le repos, la paix que tu goûtes sur Son Divin Cœur. Evite la moindre imperfection afin de goûter cette paix plus complètement.
C’est par une fidélité parfaite que ton âme exempte de toute agitation et tout uniquement à son Bien-Aimé, s’unira parfaitement à Lui, et recevra l’effusion de Ses grâces et de Ses faveurs.
Dans le silence du cloître, tu seras absorbée en Mon Divin Fils, tu seras petite, humble, néant, Jésus perdu en toi, agissant en toi, te transformera en Lui par une tension très intime, très calme, très forte". (05/09/1945)
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Nativité de la Très Sainte Vierge :

"Marie, en naissant apporte la joie au monde. Comme l’aurore réjouit la nature après l’obscurité, ainsi, après les ténèbres du péché et de l’erreur qui avaient jusque-là couvert le monde entier, Ma Divine Mère fut la messagère de la joie et de l’espérance.
Prends part à l’allégresse, demande à Marie qu’elle soit en particulier ta joie. « Causa nostrae laetitiae ».
Demande à Marie de recevoir son influence bienfaitrice. Place-toi plus que jamais sous Son action, sous Sa lumière, pour que celle-ci t’envahisse et que celle-là te dirige. Par Elle, tu seras à Moi, par Elle, tu Me recevras.
Dès Sa conception, Elle a reçu la grâce de la virginité. Marie l’a conservée intacte, dans toute sa plénitude. Son âme, Son corps, Son cœur furent à moi. C’est en Moi, c’est par Moi, c’est pour Moi que s’écoula Sa vie entière.
Loue la virginité de Marie, tu touches davantage son Cœur. Demande-lui de t’enrichir de générosité, d’énergie, de puissance dominatrice sur ta propre nature". (...) (8/09/1945)

 

Apprendre la parfaite abnégation de soi-même à la Sainte volonté de Notre Seigneur (A un futur prêtre)
"Suis-Moi
Je suis la voie, la vérité, la vie.
Sans voie on ne va pas.
Sans vérité de même, on ne peut pas comprendre.
Sans vie, on ne vit pas.
Je suis la Voie que tes pas doivent suivre.
Je suis la Vérité à laquelle il faut croire.
Je suis la Vie à laquelle tu dois espérer.
Je suis la Voie qui ne peut égarer.
Je suis la Vérité qui ne peut pas se tromper.
Je suis aussi la Vie qui ne doit pas finir.
Je suis la droite Voie, la Vérité suprême, la véritable Vie, la bienheureuse Vie, et la Vie incréée.
Demeure dans Ma Voie, par-là, tu connaîtras Mon Fils, la Vérité, par la Vérité, tu seras délivré et l’Eternelle Vie te seras accordée.
Veux-tu être plus tard exalté dans Mon Ciel ?
Sois humble dans ce monde.
Veux-tu régner avec ton cœur avec Moi ?
Porte avec Moi Ma Croix.
Car seuls, les serviteurs de la Sainte Croix trouveront le chemin de la béatitude et de la lumière vraie" (19/09/1945)

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La connaissance de l'Etre par le néant :

"Le néant, le vide, le désert sont trois puissances qui attirent l’Etre, et la démarche suprême de l’infini vers le néant, c’est l’Eucharistie, le Médiateur anéanti.
La gloire de mon Divin Fils sans altérer son unité se manifeste de diverses façons. Les capitulations volontaires de Dieu sont une des plus sublimes manifestations de Sa Gloire. Car la gloire du plus fort est de vendre les armes au plus faible.
Lorsque la prière humaine a fait violence au ciel, alors la miséricorde et la gloire se rencontrent et s’embrassent dans la victoire de l’homme sur Dieu.
Si vous renoncez à vivre dans l’accident pour vivre dans l’essence c’est-à-dire en union plus étroite avec votre Dieu, vos âmes sentiront leurs délivrances qui s’opèreront, elles rencontreront la beauté et la grandeur. Mais cette liberté s’achète, car tout ce qui prend son élan brise un lien.
Vous n’apercevrez la beauté et la grandeur qu’à condition de comprendre le symbolisme dans la nature, dans le monde moral, dans l’art et dans l’homme lui-même.
Voir au-delà des conceptions de votre esprit, accepter l’obscurité et la lumière de Dieu.
Comprendre que dans bien des cas où sa conduite n’est pas conforme à ce que vous attendiez, son plan dépassait le vôtre.
Le symbolisme et le médiateur qui vous conduit du beau visible au beau invisible, au Verbe en qui subsistent éternellement les types des choses destinées à vous représenter les âmes, le Verbe qui a tout résumé et réconcilié, le Verbe « in que omnis constans ».
Si vos âmes sont conscientes de leur néant, offrez à mon Divin Fils par les Mains de mon Archange Bien-Aimé, votre néant.
Tout votre idéal est de trouver la lumière.
Quiconque anéanti devant lui toute substance fait un pas vers Lui, un pas qui retentit dans le silence des mondes.
Mes Fils très chers, vous traversez parfois des moments bien pénibles, vous connaissez les heures inquiètes et sombres, mais il faut surmonter vos tristesses, sachez faire épanouir vos cœurs même au milieu des grandes douleurs. La joie ne s’achète que par la contemplation, la mortification et la pureté, elle est la fille du divin amour et sa récompense". (29/09/1945)

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Bienheureux les doux :

"Bienheureux les doux, la douceur c’est la plénitude de la force. Vous le savez, la foudre brisée qui rugit et qui brise. Pauvre force. La force entière, c’est cette force douce qui porte votre globe et les astres en ce jouant. Celui qui a dans l’âme, par la présence de Mon Divin Fils cette force entière, cette force douce, celui-là soulève et porte la terre.
Donc, bienheureux ceux qui sont doux, parce qu’ils posséderont la terre.
Et donc jusqu’à présent a porté la terre et soulevé le monde si ce n’est les apôtres et les martyrs du Christ, qui, dans la douceur absolue, ont souffert, sont morts, et ont ainsi soulevé le monde, c’est-à-dire produit le seul progrès visible, réel, universel, fondamental qu’ait jamais vu la race humaine.
Et qui donc réalisera le seul progrès universel vers lequel l’impérieuse volonté de Mon Divin Fils pousse les âmes. Ce sera l’esprit des Apôtres, des Martyrs, des âmes victimes, l’Esprit évangélique de douceur et de paix". (02/10/1945)

 

L'image de l'Eglise Catholique (enseignement donné par la Très Sainte Vierge)

« Mes enfants, le navire surpris dans la Mer du Sud par un des plus grands ouragans de l’équinoxe a grande chance de périr. L’homme de la barre, couché sur sa roue, maintient énergiquement le gouvernail. Tandis que la mer démontée embarque tout, lave le pont de ses grandes vagues et couvre tout de son écume, le voyez-vous, emporté au ciel par la vague monstrueuse et projeté l’instant d’après, dans un abîme sans fond. Le navire horriblement penché sous la rafale, crie et gémit, jusque dans ses profondeurs. Les hommes à la barre, à demi-suffoqués, à demi-aveuglés par l’eau et le sel, maintiennent la direction du navire au prix des plus héroïques efforts. Plus unis, plus robustes, sous la menace du danger, on croirait que l’âme et la puissance du capitaine ont passé dans chacun d’eux.
C’est l’image de l’Eglise Catholique.
Ce vaisseau qui porte dans ses flancs votre destinée éternelle ne périra pas.
Ah ! ne craignez pas. Il verra le port, celui-là. A la parole du Maître invisible qu’il recèle, la mer se calmera et les jours de paix reviendront". (16/10/1945)

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La différence des sentiments de Dieu et des sentiments du monde touchant la vengeance :

"Les gens du monde, les enfants du siècle pensant faussement que ne pas se venger, c’est succomber et être vaincus ; L’Esprit de Dieu, au contraire, vous enseigne que se venger c’est succomber et être vaincus.
Parce que vous êtes les enfants de Dieu par la charité, c’est-à-dire les enfants de Celui qui est la Charité même, c’est pour cela qu’il veut que vous imitiez Sa Bonté, que comme Il fait lever Son soleil sur les bons et sur les méchants, Il veut que vous fassiez du bien à tous.
C’est pour cela qu’Il vous défend la colère et la vengeance et qu’il ne permet qu’une unique manière de vous venger, c’est de faire le bien pour le mal.
Apprenez cette petite prière : « O Dieu d'Amour, O Dieu de Charité, Apprenez-moi ce que Vous me commandez; Donnez-Moi la Charité afin que je devienne véritablement un de vos enfants et l'imitateur de Votre bonté". (16/10/1945)

 

Mon Divin Fils est le tout de l’homme : (donné par la Vierge Marie)

"Mon Divin Fils est le tout de l’homme, le tout de son cœur comme de son intelligence et de sa mémoire. Que sont les biens finis auprès de ce bien suprême et infini : des ombres et des obstacles, trop souvent des obstacles.
Plus près du cœur et des yeux, leur parlant un langage qui enchantait l’homme en son premier jour, qui l’enchante encore à toute heure, il l’emprisonne dans ce merveilleux palais de l’univers et lui font oublier la Céleste Patrie.
Pour des enfants mieux avisés, ils sont au moins des ombres, derrières lesquelles, se cache Mon Divin Fils.
Oui, les Cieux racontent la Gloire de Celui qui a fait le monde, le plus petit brin d’herbe, sur sa tige, chante, à sa manière, la Sagesse inénarrable de Celui qui se joue dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit.
Tandis que l’homme terrestre s’arrête à l’ombre visible et palpable, l’homme spirituel déchire le voile et regarde derrière lui.
Tandis que le premier laisse son cœur s’éprendre de tout ce qu’il voit, de ce qu’il entend, de ce qu’il touche, le second, d’un coup d’ailes, s’élève vers ce soleil invisible et, le regard fixé sur cette Beauté immuable qui a faim et soif des âmes, se repose dans le parfait, dans l’incommensurable Amour Divin.
Mon Divin Fils porte avec Lui toutes vos misères et consume en lui tout ce qui est mauvais, comme le feu consume la cire. Comme le soleil absorbe les vapeurs de la terre, Mon Divin Fils vous enveloppe de Sa Lumière afin que vous partagiez Sa Gloire". (22/10/1945)

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Comment nous avons besoin du Seigneur :

"Lui, pour vous, qui est-Il, et qui êtes-vous pour Lui ? Il s’est nommé la Lumière, la Vérité, la Route, le Pasteur, la Vie. C’est Lui qui éclaire nos ténèbres, instruit vos ignorances, trace votre direction, conduit votre marche, nourrit votre faiblesse. Il s’est nommé le cep dont vous êtes les branches. Ce qui équivaut à dire que pour n’être pas une branche morte, il faut adhérer à Lui. Ainsi a-t-Il quelque chose à vous donner que vous ne portez pas en vous, mais cependant dont vous avez besoin et que vous ne pourriez pas avoir sans Lui.
Quand le soleil vous offre sa lumière, vous n’avez pas le droit de dire : « A quoi bon, je puis m’éclairer. » Le soleil vous est nécessaire comme à tout ce qui vit. Il ne vous reste qu’à accepter sa bienfaisante lumière et sa réconfortante chaleur. Tel est, relativement en vous, le cas du Christ. Il sait, Il sait ce qu’il vous faut et ce qu’il vous manque. Il a, Il apporte. Comme Il vous commande d’accepter, ainsi Il vous commande de vivre. Chez Lui, c’est plus qu’un droit, c’est une sorte de devoir d’Amour qu’Il a pour Ses créatures qu’Il a choisies pour la destinée éternelle.
La phrase qui a commencé ainsi : « Vous ne vivrez pas si vous ne mangez la chair du Fils fait homme » se termine normalement ainsi : « Vous devez la manger puisque vous devez vivre » (29/10/1945)

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Au ciel votre joie sera sans mélange et durable : (donné par la Vierge Marie)

"Au ciel votre joie sera sans mélange et durable. C’est la pensée de ce bonheur et l’espérance de cette vie si désirable qui ont soutenu vos aïeux et qui doivent aussi vous soutenir dans les combats de la vie chrétienne.
En jetant les yeux sur la Jérusalem d’En-Haut, le pèlerin de la terre salue de loin la douce Patrie et l’espérance d’y parvenir le soutien dans sa marche. En voyant par la pensée le prix réservé à sa constance, il supporte sans s’émouvoir les clameurs et les railleries des incrédules, car il sait que s’ils blasphèment Dieu dans ce monde, ils ne pourront pas Le braver dans l’autre, et que sa confiance et son amour ne seront point trompés.
Cette vie peut lui paraître amère, comme il sait qu’elle est périssable, il s’y résigne aisément, s’applique à mettre en assurance le trésor de sa gloire future.
On peut briser l’édifice de sa fortune, déchirer sa réputation, lui ravir la vie du corps, il souffre, mais il espère. Il tombe en apparence, mais il ne fléchit que pour se relever plus grand dans une vie meilleure.
Mes enfants, voyez donc à la lumière de la foi, la nudité des choses terrestres et le néant de tout ce qui se passe.
Aimez Dieu et cherchez à l’aimer chaque jour davantage. Mettez votre trésor dans le Ciel, et sachez endurer avec patience quelque chose sur la terre pour arriver avec plus de mérites là où ne se trouve plus ni combat, ni détresse, ni crainte, ni souffrance, mais où règne une paix souveraine, une charité parfaite, une joie sans bornes, une sécurité inaltérable, un bonheur sans limites." (2/11/1945)

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Voici ce que l’église apporte au monde : (donné par la Vierge Marie)

"Quand l’homme arrive au terme du progrès terrestre et desséché de tradition divine comme un sable altéré,
Quand le colosse humain grandi jusqu’à l’extrême ne peut plus que mourir,
Quand le règne de l’homme a donné tous ses fruits, surviennent de nouveaux dons.
Alors descend des collines éternelles un germe de la céleste monarchie. Une petite pierre (cette pierre est le Christ) vient briser le colosse humain. Dès lors, le Royaume de Dieu et au milieu des hommes. L’Eglise devient la société universelle, la sève des sociétés. Cette Société Mère, ce Royaume de Dieu en s’adressant à tous, leur prêche l’amour, l’obéissance, la liberté et répand sur les hommes tous les éléments de l’union.
Voilà ce que l’Eglise apporte au monde, cherchant à l’attirer, cherchant à attirer les hommes vers Dieu.
L’amour est le principal objet des plaintes et des reproches de Dieu à votre égard. Avec l’amour, vous obtiendrez plus et vous ferez plus de progrès qu’avec tous les exercices et les austérités de la pénitence. Avec l’amour, vous porterez et souffrirez patiemment toutes les épreuves que Mon Divin Fils vous envoie. Vous pardonnerez sincèrement tout le mal qui vous est fait. Rien n’approche plus de Mon Divin Fils et ne s’attache plus à lui que le doux lien de l’Amour. Soyez tous sur ce chemin de l’amour et vous n’en chercherez plus aucun autre". (03/11/1945)


Obéissance, chasteté et pauvreté :

« (...)L’obéissance favorise l’union à Mon Divin Fils.
L’homme qui s’unit de cœur à l’obéissance de Mon Divin fils et qui dit avec Lui : « Oh père, je viens pour faire Ta volonté », cet homme ne se précipite plus dans la course de mort qui emporte le monde, car il écoute et s’arrête quand Dieu parle. Il ne fuit pas comme Jonas sur un vaisseau rapide pour éviter la voix de Dieu qui l’appelle, mais il s’arrête dans sa marche terrestre au moindre signe, soit pour prier, soit pour attendre, soit pour souffrir, soit pour mourir. Il s’arrête au milieu de son œuvre et de son plus rapide élan, comme un coursier parfait, pour prendre toujours les mouvements nouveaux que Dieu lui donne ; il réprime les plus fortes tendances de sa nature pour recueillir son cœur vers Dieu, comme l’austère religieux qui interrompt, au moindre signe, son repas et modère sa faim pour prier un instant.
Cette obéissance fait l’union de l’âme avec Dieu.
La Chasteté et la pauvreté préparent l’âme et la tournent vers Mon Divin Fils.
C’est alors que la vie divine commence en l’homme, que Dieu lui parle et qu’il répond, qu’il réagit quand il agit sur lui, qu’il se refait sur le modèle divin, que son âme est réparée, renouvelée et que, de nouveau, il croît et grandit. Sa nourriture est de faire la volonté de Son Père du Ciel". (5/11/1945)

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L'obéissance des saints du Ciel :

"Les saints sont toujours en action et toujours en repos. Ils sont tous employés au service de leur Maître, avec un contentement admirable. Les uns sont autour de Son Trône, Les autres président le gouvernement des Cieux, les autres conduisent les hommes sur la terre et, ce qui est merveilleux, c’est qu’ils font volontiers, les plus petits offices comme les plus honorables parce qu’ils agissent par amour et par esprit et ne regardant purement que Dieu, ils le trouvent également partout. De là ; vient que ne le perdant jamais, ils sont toujours en repos, jouissant de leur Souverain Bien, et Dieu, pour travailler dans le monde et faire Lui seul ce que font les créatures ensemble qui ne pourraient se mouvoir s’Il n’agissait sur elles, ne se lasse pas de se reposer dans Sa continuelle jouissance".

Conseils :

"Aimez votre travail, mais aimez-le purement pour Dieu. Animez toujours vos actions d’un esprit intérieur d’amour divin, libre et dégagé de toute recherche d’amour-propre. Ne soyez jamais oisifs, mais ne soyez jamais aussi empressés. Soyez toujours en liberté, mais soyez toujours en repos dans votre travail. Ne prenez jamais de plaisir ni de divertissement que de la main de votre Dieu. Ne prenez jamais aussi d’occupation et d’emploi qui ne vienne de Ses ordres. Vous trouverez ainsi le Paradis parmi les épines et les souffrances de la terre". (5/11/1945)

 

L'Amour :

"Mon Divin Fils est la Voie qui conduit au Père.
La dévotion au Père conduira ton âme à l’intimité la plus complète avec Jésus, à une sorte d’identification par le dedans.
Ton âme comprendra alors ce que c’est que le Médiateur. Le monde dirait que l’humanité sainte est comme un pont entre l’humanité et la divinité, il n’exprimerait qu’une vérité incomplète, et même une erreur. Tu passes sur un pont pour aller d’une rive à l’autre, mais quelque temps après, tu quittes le pont, et tu le laisses derrière toi. Il n’est que l’intermédiaire utile. Mon Divin Fils n’est pas l’intermédiaire. Il est le Médiateur nécessaire qui réunit dans l’unité de Son corps l’humanité et la Divinité. Il est la Voie que tu dois suivre et qui te conduira au Père. Il est le Fils qui ne vit que pour son Père. Il est Un en son Père et son Père est en Lui.
Si tu vois Mon Divin Fils, tu vois le Père et par Lui tu trouveras Son Père. En aucun temps, l’humanité Sainte de mon Divin Fils ne pourra être abandonnée ni dépassée, c’est Lui-même, Jésus, Verbe incarné aujourd’hui dans le sein de Son Père avec Son humanité glorifiée qui te conduira vers Lui par Sa grâce dans l’unité de Son Corps Mystique.
C’est Sa vie filiale qu’il veut faire vivre en ton âme docile par Son Esprit Saint.
L’Amour comprend tout. L’Amour n’est pas seulement plus grand que les vertus de l’homme naturel ; aucune vertu surnaturelle ne peut le dépasser. Il est supérieur à la foi.
La Foi, c’est cette vertu céleste et divine avec laquelle les grandes vérités éternelles, les grands secrets, les grands mystères de Dieu remplissent l’âme de l’homme.
Et cependant, il y a plus grand que la foi, c’est l’Amour. Car l’Amour comprend tout. Il contient la foi de Dieu le Père, de Dieu le Rédempteur, de Dieu le Sanctificateur des âmes. Plus grand encore, né de la foi, il le dépasse.
Il est plus grand que l’espérance. Il espère tout de Dieu, de l’homme. Il ne se limite pas à la seule espérance, mais il veut dans l’espérance, agir et aider. La foi, l’espérance, l’amour : trois grandes choses, mais la plus grande, c’est l’AMOUR". (7/11/1945)

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La sainteté consiste à réaliser l’idée du Divin Fils de la Vierge Marie :

"Quand une âme quittant cette terre a réalisé son degré et son genre de conformité à l’adorable modèle de Mon Divin Fils, elle est sainte. Les desseins de Dieu ne sont pas les mêmes sur toutes les âmes. Il n’exige pas les mêmes œuvres de tout le monde.
Il donne à chacun Sa mesure. Quand la mesure est remplie, grande ou petite, l’âme est parfaite.
Parmi les anges, il y a une différence de perfection. Les Trônes ne sont pas les séraphins, les Archanges ne sont pas les Dominations. Pourtant tous ont le degré de beauté et de gloire prévu par Dieu. Si un ange de la dernière hiérarchie voulait être, au Ciel, semblable aux chérubins, il ne serait pas un saint, il ne réaliserait pas les plans de Dieu.
Dans la perfection des élus au Ciel, il y a une part commune à tous et que tous ont dû acquérir ici-bas. C’est la fidélité à l’ordre de Dieu. Il y a aussi une part spéciale à chacun. C’est le plan que Dieu avait conçu pour chacun en particulier. Cette dernière fait la différence parmi les saints du Ciel". (8/11/1945)

 

Imitez la belle vertu de la simplicité :

"La simplicité n’est qu’un but, qu’une pensée, qu’un désir, qu’une seule volonté. La simplicité fait les vrais apôtres et donne la perfection apostolique tôt ou tard.
Beaucoup parlent de la simplicité sans la connaître et sans se mettre en peine de l’acquérir. Elle est aisée à avoir. Le moyen en est simple, la route en est étroite et elle n’exige que l’attention et un peu de travail. Cette route est fort commune et n’invite pas.
L’herbe y est grande parce qu’on y passe peu. Les âmes légères préfèrent les belles allées, sablées, bordées de grands arbres. Elles veulent de beaux parterres émaillés de fleurs, de beaux jardins, des labyrinthes, des jets d’eau et de belles statues. Ce n’est pas la simplicité ; elle est plus belle que tout cela. Elle plaît plus que la vue d’un champ de blé prêt d’être moissonné. Elle n’a qu’une robe, qu’une langue, qu’un cœur, ses yeux sont des yeux de colombe. Je ne l’ai jamais vue courir, ni aller avec lenteur. Je ne l’ai jamais vue triste, même dans les grandes angoisses. La droiture de cœur est fort rare. Une âme droite ne connaît point de tournures, point de détours, ni de duplicité, nulle fourberie. Avec elle on va droit au but. Elle s’accuse quand elle se voit être coupable.
Pour elle, le bien est le bien, le mal est le mal. Elle est crédule et confiante et ne connaît point le scrupule. Son âme renferme de grandes vertus". (12/11/1945)

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Le bienfait de la pensée de Dieu et l’opportunité de la religion :

"Plus la pensée de Dieu domine les masses, plus Son habitation est réelle au sein d’une société ; plus il est la base reconnue des lois, le régulateur des mœurs publiques et privées, plus la paix et l’ordre sont profonds, plus la civilisation monte et le bonheur s’étend. Non pas certes qu’une civilisation semblable ne connaisse plus de misères : toujours la société restera imparfaite puisqu'elle est composée d'êtres imparfaits; toujours la terre où elle se meut restera le séjour des larmes, mais il n'est pas à craindre que ces misères passent à l'état aigu, ni que ces plaintes individuelles ne se résolvent en catastrophes sociales. C'est là surtout qu'apparaît le bienfait de la pensée de mon Divin Fils et l'opportunité d'une religion qui vous en apporte la majesté. Sans crainte, sans discussion, Elle s'adresse à toutes les âmes, à celles qui commandent comme à celles qui obéissent, à celles qui possèdent comme à celles qui sont pauvres, à celles qui souffrent aujourd'hui ou souffriront demain, à celles qui travaillent comme à celles qui luttent. A Ma voix, la passion doit céder au devoir, l'autorité ne connait jamais la tyrannie et dans l'exercice de sa force, la liberté peut s'épanouir, car les excès doivent être évités. Et le peuple se repose plein d'énergie, récompensé par le bonheur qu'il conquiert au séjour d'ici-bas.
Vous qui avez beaucoup vécu, avez-vous jamais beaucoup aimé comme vous aimiez dans votre enfance? N'est-il pas fatigant d'être homme? Toujours craindre, toujours réfléchir, toujours lutter, toujours combattre et sentir en soi, l'âme haletante, comme la poitrine desséchée d'un homme qui s'épuise en parlant, sentir en soi l'aride chaleur de la fatigue sans jamais la rosée des larmes pour rafraîchir et consoler! Il y a peu d'hommes sur la terre qui gardent un coeur d'enfant plein de sève et d'amour sous une tête qui blanchit et des yeux capables de pleurs sous un front qui se ride...
Par la mort, vous reviendrez enfants, enfants sans les germes de vices qui vous entraînent ici-bas, vous reviendrez aux plus doux sentiments de l'enfance bénie et fécondée par EN HAUT. Au Ciel, vous trouverez mon Divin Fils et votre Mère qui vous attendent pour l'éternité. Vous vous jetterez dans les bras de votre Père en versant les dernières larmes après les dernières douleurs terrestres. Vous commencez sous les ailes de l'Etre infini, qui vous a faits et qui vous aime, d'éternelles et mystérieuses destinées.
Un enfant disait un jour à son Père du Ciel : "O mon bon Père, quand les enfants montent au Ciel, dorment-ils dans un berceau ou dorment- ils dans Votre bras?"
-"Dans Mon bras", lui répondit Jésus.
Mes enfants, voila ce que sera la douceur de la mort pour les enfants de Dieu". (12/11/1945)

 

Le silence du tabernacle :

"Je vais vous montrer le silence du tabernacle qu'habite l'adorable présence. Il y a des heures où vos âmes se sentent, encore plus qu'aux jours de fête, en la présence de Dieu du tabernacle. Ce sont les heures où le temple est solitaire. Alors vous pouvez vous approcher plus près de l'autel et dans une audience intime, parler cœur à cœur avec Jésus. C'est là qu'Il vous attend. Choisissez donc une de ces heures où nul ne vient troubler le silence du sanctuaire, où seule la petite lampe qui se consume devant le tabernacle vous dit que le Maître est là. Il est là pour vous seul et II vous attend. Prenez votre Évangile et après vous être agenouillés dans une profonde adoration, ouvrez votre livre, par exemple, à la page qui raconte l'entretien de Jésus avec la Samaritaine, au puits de Jacob. Le puits de Jacob c'est le tabernacle. La Samaritaine c'est votre âme. Comme aux jours de l'Évangile, Jesus est fatigué de Sa route. Son chemin est semé de tant d'ingratitudes. Comme à la Samaritaine, Il vous dit :"Donne-moi à boire." L'eau qu'Il vous demande, ce sont les quelques gouttes d'amour sorties de votre cœur. Vous qui en donnez tant aux créatures, que recevez-vous en retour? C'est pourquoi, Jésus vous dit: "Quiconque boit de cette eau que Je lui offre n'aura plus jamais soif." (13/11/1945)

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Explication d'une phrase du Pater :

"Mon Dieu, donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour.
Tous les jours, vous avez besoin de pain, de nourriture et de tout ce qui est nécessaire ou simplement utile à votre vie sur la terre, à cette chair qui fait partie de votre substance.
Dieu le sait, mais Il aime que vous Lui exposiez vos indigences.
Tous les jours : du pain. Aujourd'hui, le pain d'aujourd'hui. Vous le demanderez encore demain. Vous témoignez, par cette prière quotidienne que chaque jour, vous avez besoin de mon Divin Fils.
C'est une prière pauvre, oui, une prière de très pauvre, et vous ne comprenez jamais en ce monde l'étendue de votre misère.
Mais il est doux et consolant de vous dire chaque matin : J'ai au Ciel un Père auquel je puis demander du pain ; je puis compter sur Lui. Cela n'exclue pas, tant s'en faut, le travail qui vous fait gagner le pain à la sueur de votre front.
Ce travail, il faut qu'il soit béni de Dieu, pour qu'il rende, et même quelquefois que la bonté de Dieu le procure.
Beaucoup de foyers manquent de pain; criez vers Dieu votre détresse pour que Sa Bonté les secours.
Ne cessez jamais, que vous soyez riches ou pauvres, de dire à votre Père : Mon Père, donnez-nous du pain". (...)  (15/11/1945) 

 

La Divine Mère de Jésus possède à l'infini le don de la prière :

"Quelle grandeur en elle. Elle est belle comme une rose, royale comme une tour d'ivoire. Dans la blancheur de son royaume d'azur, elle est la pureté, la Lumière, la Douceur de l'Etoile du Matin. Elle est tout près de vous lorsque la nuit descend avec ses ombres et ses frissons, et lorsque vous êtes seuls dans la grande lutte avec la douleur, sous le poids de la Croix. Les mille et millions d'étoiles veulent la suivre, mais elle est là plus proche, la plus brillante, la plus éclatante de suave pureté.
Et lorsque l'aube blanchit le bleu sombre du ciel, les étoiles se sauvent dans la clarté plus vive qui tremble et qui frissonne.
Ma Divine Mère est la plus belle parmi les plus belles avec le seul rayon que Je lui donne". (...)  (21/11/1945)

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Mon Divin Fils est votre Souverain Maître : (donné par la Sainte Vierge)

"Mon Divin Fils est votre Souverain Maître. Il mérite donc votre souveraine estime. Le contraste qu'il y a entre le Créateur et la créature doit produire en celle-ci un anéantissement volontaire qui est le devoir de la créature envers son Dieu : c'est l'ADORATION.
Elle va à reconnaître les droits du Créateur. Par elle, la créature rend hommage à Celui qui est son propriétaire. Vous êtes la propriété de Dieu, bien autrement que les objets qui vous appartiennent ne sont votre propriété. Vous avez le privilège de connaitre votre Créateur, privilège que n'ont pas, dans la nature, les autres êtres qui obéissent à Dieu sans le connaître. L'homme a reçu cette faculté sublime qui lui permet de rechercher son origine, de reconnaître son auteur. Cette recherche lui est possible puisque Dieu lui a donné les moyens de le faire, et à cela Dieu a ajouté la Révélation qui vous rend plus facile de connaitre votre Créateur.
A ce grand devoir de l'Adoration s'ajoutent les trois autres : celui de la prière pour solliciter les grâces de Dieu, celui de l'action de grâces pour reconnaître ses bienfaits, celui de la réparation pour expier vos fautes. Et tout ceci tient de la nature de Dieu et de l'homme qu'il ne peut rien avoir de superflu.
Ce Dieu à qui vous devez offrir vos adorations les plus profondes et votre amour le plus entier veut encore que vous l'adoriez plus particulièrement aux jours qu'Il a choisis et dans la forme qu'Il a indiqué par le magistère de Son Eglise. De là, le troisième Précepte qui ordonne la sanctification du Dimanche et le second commandement de l'Église qui fixe l'assistance à la Sainte Messe.
L'homme qui obéit à Dieu avec son cœur, son âme, sa volonté, son être tout entier, Mon Divin Fils répand de merveilleuses bénédictions sur lui, sa famille, son labeur, parce qu'une alliance est scellée entre la créature et le Créateur, entre la fidèle et religieuse soumission de l'homme et la paternelle munificence de Dieu.
Quand la société aura mis le Dimanche à la base de ses institutions ou de ses moeurs chrétiennes, vous pourrez affirmer que les inquiétudes sociales et les maladies morales tendront à disparaître et que Dieu réalisera Sa promesse de la garder contre l'adversité.
Voilà ce que sera votre Patrie bien-aimée.
Sachez vous pénétrer de ces vérités divines que l'expérience des peuples et des individus a pleinement, surabondamment justifiés.
Sanctifiez le Dimanche par le repos et l'assistance aux saints offices, si vous voulez que la Providence s'applique à favoriser votre bonheur sur la terre et votre fidélité éternelle.
La Gloire de Dieu et votre salut le demandent.
Soyez tous des enfants de force et d'amour pour votre Père, pour Ses volontés et Ses désirs". (21/11/1945)

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L'adoration :

"Mon Divin Fils est votre Souverain Maître. Il mérite donc votre souveraine estime. Le contraste qu'il y a entre le Créateur et la créature doit produire en celle-ci un anéantissement volontaire qui est le devoir de la créature envers son Dieu : c'est l'ADORATION.
Par elle, la créature va reconnaître les droits du Créateur et rend hommage à Celui qui est son propriétaire. Vous êtes la propriété de Dieu, bien autrement que les objets qui vous appartiennent ne sont votre propriété. Vous avez le privilège de connaitre votre Créateur, privilège que n'ont pas, dans la nature, les autres êtres qui obéissent à Dieu sans le connaître. L'homme a reçu cette faculté sublime qui lui permet de rechercher son origine, de reconnaître son auteur. Cette recherche lui est possible puisque Dieu lui a donné les moyens de le faire, et à cela Dieu a ajouté la Révélation qui vous rend plus facile de connaitre votre Créateur.
A ce grand devoir de l'Adoration s'ajoutent les trois autres : celui de la prière pour solliciter les grâces de Dieu, celui de l'action de grâces pour reconnaître ses bienfaits, celui de la réparation pour expier vos fautes. Et tout ceci tient de la nature de Dieu et de l'homme qu'il ne peut rien avoir de superflu.
Ce Dieu à qui vous devez offrir vos adorations les plus profondes et votre amour le plus entier veut encore que vous l'adoriez plus particulièrement aux jours qu'Il a choisis et dans la forme qu'Il a indiqué par le magistère de Son Eglise. De là, le troisième Précepte qui ordonne la sanctification du Dimanche et le second commandement de l'Église qui fixe l'assistance à la Sainte Messe.
L'homme qui obéit à Dieu avec son cœur, son âme, sa volonté, son être tout entier, mon Divin Fils répand de merveilleuses bénédictions sur lui, sa famille, son labeur, parce qu'une alliance est scellée entre la créature et le Créateur, entre la fidèle et religieuse soumission de l'homme et la paternelle munificence de Dieu.". (...) (21/11/1945)

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L'union des coeurs et l'union des esprits dans l'Eglise catholique :

"Toutes les pensées des hommes vont et s'arrêtent capricieusement. Elles se croisent et se neutralisent dans l'atmosphère spirituelle des sociétés, comme des rayons opposés de lumière qui se font équilibre et donnent du noir.
Dans l'Église seule s'agitent des intérêts auxquels une grande masse d'hommes pensent en commun, dans le même jour. Qui sait combien d'âmes simples et puissantes, que de cœurs jeunes et forts dans la masse du peuple inconnu, dans la foule des enfants, brûlent en même temps d'une même ardeur. La voix d'un seul de ces cœurs, montant jusqu'au Cœur de Dieu couvre dans le monde des esprits tous les bruits discordants des vaines disputes d'un siècle et laisse la trace plus forte et plus durable dans la conscience universelle. Les âmes en sentiraient quelque chose si elles étaient moins agitées.
Est-il difficile pour vos coeurs de sentir, à la veille des grandes fêtes religieuses, quelque chose de plus doux et de plus humble dans l'atmosphère des églises. Et le lendemain, à l'aube d'un jour, plus de force intérieure, plus d'espérance et plus de plénitude. Tandis que, les soirs de jouissance, la joie bruyante et matérielle à laquelle se laisse emporter la masse la plus grossière, ne se laisse que trop sentir.
L'homme, le plus séparé de l'Eglise ressent quelque chose, ne fût-ce qu'un vague ennui, dans les jours consacrés au souvenir de la Cène et de la mort de Mon Divin Fils". (22/11/1945)

 

Il faut mourir à soi-même pour être régénéré :

"Sans doute, c'est par le sacrifice, par la croix, en coupant, en retranchant, en sortant de soi-même que cette mort s'accomplit.
Mais il faut dire aussi ce qu'elle porte avec elle de joie.
Sortir de la misère de votre propre esprit, de la monotonie de vos pensées, de l'ennui mortel d'être seul, des bornes rétrécies de votre horizon personnel, qui va toujours se resserrant à mesure que vous avancez dans la vie. Quitter l'étroite et fastidieuse prison de l'habitude pour prendre une vie renouvelée, au dehors immense et large, fuir l'atmosphère éteinte et épuisée, l'air renfermé de l'égoïsme, mille fois rejeté, mille fois repris par vous, se trouver tout à coup devant la lumière et l'air libre, l'air vaste, l'air pénétrant, la lumière vivifiante et sans bornes, recevoir des pensées que vous n'avez pas calculées et qui naissent en vous comme sous les paroles d'un plus sage, sentir des émotions que vous ne pouviez attendre qui touchent et saisissent et qui vous font tressaillir comme la main d'un ami posée sur votre main au moment du réveil, sentir que vous n'êtes pas seul, qu'un autre est avec vous, qu'un être tout-puissant vous guide de près, en vous touchant comme un ange conduit un enfant par la main.
Telle est au milieu des sacrifices, l'état de l'âme qui meurt à sa vie propre, pour vivre dans mon Divin Fils".

"La mort est tout au long une bataille, une lutte de chaque jour. Recommencer toutes les jours. Tous les jours des obstacles et toujours les surmonter. Tous les jours souffrir et tous les jours jouir. Tous les jours l'orgueil et tous les jours l'écraser. Tous les jours des tentations et toujours les vaincre. La vie de mon Divin Fils est en vous dans la mesure de votre mort. Vous possédez tout, quand vous ne possèderez plus rien. Mais il ne faut pas croire que ce travail de mort soit de l'inaction, c'est un long martyre, un long martyre qui durera jusqu'à votre dernier soupir.
Vous aurez toujours peur de la pauvreté. Vous aurez toujours peur de la croix et des humiliations. Vous aurez toujours peur des sacrifices. C'est la sainteté ni plus ni moins.
Le travail de mort c'est ce qu'il y a de plus saint, de plus grand, de plus noble, de plus élevé, de plus sublime sur la terre.
Qu'il fait bon dire à mon Divin Fils à tout instant: Je meurs, je meurs tous les jours pour vous. Ce sont les dernières paroles de joie divine que l'on dit avec confiance, avec vérité et réalité. Quotidie morior. Cela fait passer sur bien des choses". (...)  (23&25/11/1945)

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Les peines intérieures :

"Les peines intérieures sont les moyens de sanctification et d'apostolat.
Il y a dans les tempéraments des âmes, comme dans les tempéraments des corps certains cotés infirmes qui déterminent des malaises, des maladies spirituelles. Je vois des âmes faibles d'esprit et de volonté qui sont elles-mêmes leur propre tourment par les difficultés qu'elles se créent et les ennuis qu'elles se procurent.
Ce sont les fautes passées, les remords ou les regrets, les souvenirs amers, les affections déçues, les espérances trompées, l'avenir incertain, angoissant qui sont les causes qui jettent l'âme dans une tristesse plus ou moins profonde et déterminent chez elle des malaises moraux à l'infini.
L'Apôtre de la souffrance qui veut faire servir à la gloire de Dieu et au salut du prochain les souffrances de l'âme doit les accueillir et les supporter avec les mêmes dispositions que mon Divin Fils au jardin des Oliviers quand Il disait : "Mon âme est triste jusqu'à la mort" ou quand Il s'écriait sur la croix: "Mon Père, Mon Père, pourquoi M'avez-vous abandonné?" C'est le seul moyen de les adoucir et de les rendre même plus efficaces pour son bien spirituel et pour le bien des autres". (...)  (26/11/1945) 

 

Essence et vie de Dieu :

"Le Christianisme et tous les actes qui l'ont fondé, l'Incarnation et la mort de Jésus sur la croix vous ont montré clairement qu'aucun mot du langage humain, ne vous donne une idée plus parfaite de l'insondable essence divine que cet antique mot si doux et si cher : l'Amour.
Parmi tous vos pauvres vocables faibles et insuffisants, c'est le seul mot qui exprime le mieux l'essence intime et la vie intérieure de Dieu.
Ce n'est pas la sagesse, ce n'est pas la justice, ce n'est pas l'Eternité, ce n'est pas la toute-puissance que vous voyez d'abord dans le Dieu qui s'est manifesté à vous par la vie de Jésus, c'est l'Amour.
L'Amour qui prend soin du passereau, qui revêt le lys des champs, l'amour qui fit le monde, qui couvre le monde, qui fait le bonheur du monde, l'amour qui embrase le Ciel et la terre.
Mais si l'amour se révèle comme ce qu'il y a de plus proche de Dieu, de plus apparenté à Dieu, comment ne serait-il pas ce qu'il y a de plus élevé, de plus grand, de plus beau et de plus précieux dans le monde.
Quelques grandes et précieuses que soient d'autres choses, la plus grande est encore celle de l'amour, l'amour apparenté de si près à Dieu.
Prions en union avec le Cœur de Jésus.
Que de fois, Jésus a répété à Ses apôtres que vous devriez prier en Son Nom, c'est-à-dire en union avec Son Divin Coeur. Il vous l'a surtout enseigné en vous faisant réciter avec Lui le Notre Père qui êtes aux Cieux.
Il prie pour vous comme Pontife, Il prie en vous, comme la tête dont vous êtes les membres.
Le principe de l'efficacité de votre prière vient de Lui.
Pourquoi une prière commencée avec une droite intention, mais dont votre esprit est détourné par les distractions qui proviennent de votre faiblesse peut-être parfaite? Pourquoi n'avez-vous pas à la recommencer? Mais parce que vous avez commencé la prière avec le Cœur de Jésus.
Lui n'a pas de défaillance, Il a continué, Il s'est emparé de la formule de vos lèvres et les a offertes à Dieu. Cette prière est excellente.
Supposez qu'un prêtre ayant eu l'intention de consacrer, soit distrait au moment où il prononce les paroles de la consécration, est-ce que la consécration ne serait pas faite? Sans doute, elle serait faite, car tout dépend de l'attention de Jésus, non pas de la vôtre qui avez prononcé la formule, mais qui avez succombé à votre faiblesse native". (...) (27/11/1945)

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L'union de l'âme avec Dieu :

"L'union de l'âme avec Dieu en ce monde ne se faisant que par conformité ou unité de volonté, vous ne pouvez être unis à Dieu plus parfaitement qu'en Le laissant faire, en acceptant ce qu'Il fait, en vous consacrant amoureusement à toutes les destructions qu'Il veut faire en vous et de vous.
Puisque avoir une telle résolution, c'est vouloir ce que Dieu veut, c'est ne vouloir que ce qu'Il veut, c'est ne vouloir que parce qu'Il veut. C'est donc ainsi avoir uniformité avec la volonté de Dieu. C'est être transformé à la volonté divine. C'est être uni à ce qu'il y a de plus intime en Dieu - Je veux dire en Son Coeur, à Son bon plaisir, à Ses décrets impénétrables, à Ses jugements qui, quoique cachés sont toujours impénétrables et justes.
Quelle union à Dieu peut être plus inséparable que celle d'une âme qui dans cette voie dit :" Quis nos separabit?" (...)  (30/11/1945)

 

Les dons du Calvaire :

"Dans une propriété fertile brûlée par le soleil vous avez une source, mais vous tenez les canaux fermés qui doivent distribuer les eaux fertilisantes. La source, toute précieuse qu'elle est, ne peut donner de fraicheur et de fécondité. Ouvrez les canaux, aussitôt les eaux utilisées feront naître les fleurs et les fruits.
Le Calvaire est la Source, l'Autel est le canal. Le Calvaire a recueilli le sang de Mon Divin Fils, l'Autel vous en apporte les flots bienfaisants. Il en arrose le champ des âmes, les féconde, y fait germer et grandir les vertus qui ornent le coeur humain et réjouissent le regard de mon Divin Fils.
Ce Sacrifice fait descendre sur le monde une infinité de biens. La victime de ce sacrifice, c'est l'Homme-Dieu dont la puissance de supplication est infinie.
Si un ange descendait pour vous donner les prières continuelles des saints, quelle joie inonderait vos coeurs. Or, par la messe, vous avez en plus des supplications des saints et des anges, la prière de Jésus lui-même. Jésus offre Ses supplications avec vous. Il s'offre Lui-même, son anéantissement sous les espèces sacrées est une prière continuelle.
Vous comprendrez dès lors comment la messe est un sacrifice d'impétration, et comment vous pouvez trouver sur l'autel toutes sortes de grâces". (...)  (1/12/1945)

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L'attraction divine :

"L'âme chrétienne profondément religieuse ne peut plus se méprendre sur la réalité de l'attirance divine qui se fait d'autant plus sentir en elle qu'elle y répond avec plus de fidélité et de générosité.
Cette attirance dépend de la perfection, de la connaissance qu'une âme a de Dieu, de Sa Majesté, de Sa Sainteté, de Sa vie intime, mais surtout du degré de charité, d'amour pur qu'elle entretient en elle, et de l'ardeur de sa prière, des désirs constants d'union de plus en plus effective.
Ce n'est plus simplement le besoin de Dieu qu'elle ressent habituellement, c'est alors la passion de Dieu qu'elle éprouve, surtout à ses heures de recueillement.
Cette passion est d'autant plus forte qu'elle conçoit mieux le vide qui est en elle sans Dieu.
Car si toute passion se calme par la possession et la jouissance de son objet, la passion de mon Divin Fils ne fait que s'accroître à mesure que Dieu s'en empare plus pleinement.
Dieu crée dans cette âme des besoin infinis toujours plus ardents, plus irrésistibles qui ne peuvent pas se satisfaire en ce monde. Mais cette avidité de l'âme pour Dieu qui lui apparaît bien en toute évidence comme son seul bien lui fait comprendre de façon supérieure cette réalité qui dominera toute sa vie, son néant et le Tout de Dieu, sa misère incommensurable et la richesse infinie de Dieu, toute l'étendue de ses devoirs en présence de l'universalité des droits de Dieu en elle.
Si vous voulez prendre la croix du Sauveur mort le premier au champ de bataille pour vous donner Sa vie, vous devez d'abord saisir les armes nécessaires à ce genre de combat, la première est la diligence ou l'application à bien faire, la seconde est la défiance de vous-même, et la confiance en mon Divin Fils. La troisième est le souvenir de la Passion et de l'instructif pèlerinage de Jésus sur la terre. Le quatrième est le souvenir de la mort, la cinquième est le souvenir des jours du Paradis". (...) (1/12/1945)

 

Oraison des malades :

"Au commencement de chaque matin et de chaque journée qui te réserve toujours des souffrances, dirige sans retard ta pensée vers Mon Divin Fils et prie-Le. Place-toi en Son esprit, mets-toi en Sa présence et vois, vois Sa Sainteté, vois Sa Puissance, vois Sa Majesté, mais vois surtout Sa Bonté.
Confiante en Elle, implore-la pour qu'Elle te soutienne pendant toute ta vie.
Vois en Mon Divin Fils un maître à l'autorité duquel tu dois être soumise et abandonnée, vois en Lui un Père qui veille sur toi et veux ton bien, vois en Lui un Sauveur qui n'a qu'un désir, t'associer à Sa croix et te faire participer à la grâce rédemptrice qui en découle.
Prie-Le, sollicite de Lui les grâces de soumission, de consolation et de courage. Prémunie-toi contre les insinuations et les combats de celui qui veut faire tomber les âmes.
Imprègne-toi surtout de l'esprit de confiance et de paix qui te soutiendront pour les peines morales et physiques qu'il te faudra encore endurer.
Mes enfants,
Les âmes ont besoin de l'Infini.
Aux désabusés qui se révoltent contre les grands mots de devoir, de vertu, de conscience, il vous sera facile de montrer à quelle extrémité vous tombez quand vous suivez votre nature.
Ne trouverez-vous pas dans vos coeurs les raisons qui feront accepter par les malheureux que vous pensez la valeur de leur tâche quotidienne? Ne demanderez-vous pas à votre foi le secret de les convaincre de la splendeur du sacrifice ?
N'est-ce point Lui en effet qui est à l'origine de tout ce que vous admirez : l'amitié, le dévouement, l'amour de la Patrie, la justice, la vertu?
Que deviendrait la terre si ces nobles choses faites toutes de l'oubli de soi pour le triomphe d'une cause supérieure disparaissaient?
Ne bénéficiez-vous pas chaque jour de leur efficacité? Si chaque génération livre à celle qui vient après elle un peu plus de progrès, de science et de vérité, n'est-ce point parce que, dans chaque génération quelques-uns ont donné un peu d'eux-mêmes ou tout eux-mêmes pour faire avancer l'humanité vers des destinées meilleures? Ne voudrez-vous pas leur faire constater que le sacrifice répond aux besoins de vos âmes?
Ni les contentements des sens, ni les jours du coeur n'étouffent la voix de vos âmes, et finalement vous souffrez ici-bas de n'avoir pas voulu souffrir, car l'Infini vous tourmente, vous ne serez en repos que quand vous l'aurez trouvé". (...) (3/12/1945)

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La ferveur et la dévotion sensible :

"Mes enfants,
la ferveur n'est pas la dévotion sensible. La dévotion sensible n'est qu'une ferveur factice, une ferveur de sentiment, un échauffement de la sensibilité qui n'affecte que le coeur, impression superficielle qui ne mène pas à grand'chose, ne sert trop souvent qu'à masquer la tiédeur de l'âme et où l'on se complait parce-que, avec la douce illusion de n'y chercher que Dieu, on y trouve surtout soi-même.
L'appétit surnaturel se confond avec la ferveur de volonté, toute en énergie, toute en acte. Il se peut que vos coeurs ne trouvent pas leur compte, et que vos natures ne se plient qu'en boudant à la vertu. Cette tiédeur du sentiment, plus encore si vous le voulez cette aridité, cette répugnance de la sensibilité ne font qu'ajouter au mérite de votre fidélité. La prière est pour vous sans attrait, priez. La tentation vous obsède et vous fascine, résistez. Le devoir vous pèse, tenez-bon. L'effort vous coûte, exécutez-le. Le chemins sont durs, l'étape est pénible, marchez. Vous avez des faiblesses, surveillez-les. Vous connaissez même la confusion des chutes lamentables, déplorez-les. Faites-vous justice et revenez avec plus d'humilité dans la communion à Celui qui s'y éternise prêt toujours à pardonner le pécheur qui se repend et à relever le malade qui veut guérir.
C'est un devoir d'être reconnaissant.
Rien n'est si odieux aux yeux des hommes que l'ingratitude; et c'est pourtant une ingratitude de toutes les heures et de tous les jours qu'ils réservent à Mon Divin Fils.
Si un million de Pater et d'Ave s'élèvent de la terre vers le ciel pour obtenir quelque faveur, combien peu d'action de grâces monteront vers le ciel pour les bienfaits obtenus. Triste faiblesse du coeur humain, toujours égoïste: c'est l'intérêt qui fait prier, mais l'amour seul inspire la reconnaissance. Aussi cette reconnaissance, Dieu l'attend comme le témoignage de votre amour, et l'esprit d'action de grâces vous rapproche intimement de Dieu. Car si remercier un bienfaiteur pour obtenir plus de faveurs n'est qu'une demande nouvelle, demande à peine déguisée, vous devez remercier Mon Divin Fils parce-que vous l'aimez, parce-que l'amour qu'Il a pour vous, vous touche, vous surprend, vous va au coeur et vous gagne à Lui". (...) (5/12/1945)

 

 

L'Hostie : (donné par la Très Sainte Vierge)

"Je vais vous parler de l'Hostie. Le Firmament est son trône, la terre son marchepied, l'Eternel est Son Nom, l'Infini Son essence, Son souffle est partout et Sa vie dans l'Hostie.
Par-delà les soleils Il règne encore, toute grandeur s'élève et se mesure en Lui, mais de Sa puissance la merveille suprême n'en est pas moins de descendre dans l'Hostie.
Sous les voiles transparents de la nature, Mon Divin Fils est sensible à toutes, l'intelligence la découvre, l'ordre et la beauté le trahissent, mais Lui-même ne Se révèle que caché dans l'Hostie.
Si vos cœurs sont éteints par le doute et l'abandon, goûtez et voyez, le refuge est dans l'Hostie, écoutez-Le dans l'Hostie.
Mon Divin Fils est venu pour mettre le feu à la terre, et ce qu'Il veut c'est qu'elle en soit toute embrasée". (...) (23/12/1945)

 

La simplicité :

Paroles de l'Enfant Jésus nouveau-né : "Plus tard Mes Petites Mains de nouveau-né seront de grandes Mains d'adolescent. Un jour, et de longues heures, de longs jours, Elles tiendront l'outil du labeur qui les fera usées et dures.
Un jour Elles toucheront les malades pour les guérir, un jour Elles brandiront le fouet pour chasser les vendeurs du temple. Un jour Elles s'étendront sur le lac et apaiseront la tempête. Un jour Elles caresseront les petits enfants, montreront les paysages, indiqueront le Ciel. Un jour Elles prendront la main du jeune mort, ou de la jeune morte, et les ressusciteront. Un jour Elles pèseront de tous le poids du corps sur le sable sanglant de Gethsémani. Un jour Elles seront liées par les cordes, et le lendemain de ce jour Elles seront clouées à la croix, déchirées, saignantes, crispées, bleuies.
Un jour et éternellement levées vers le Père, Elles offriront la prière pour le monde coupable et fidèlement aimé".

Et ensuite de la Très Sainte Vierge : "Mon Divin Fils naissant vous prêche la simplicité.
La vérité est dans le monde, non plus comme un principe ni quelque chose d'abstrait mais comme un vivant qui veut parler à des vivants.
Elle est venue sous la forme la plus simple; l'enfant.
Elle est là, non plus comme les philosophes essayaient de vous le faire croire, résultat d'efforts intellectuels considérables, cimes qu'on ne peut atteindre qu'au prise de labeurs particuliers, réservés à l'élite, mais accessible à tous, couchée sur la terre nue, s'offrant à qui veut le prendre, comme on fait d'un enfant à qui l'on tend les bras.
Elle est venue sous une forme aimable : celle de l'enfant.
Les bergers qui Lui firent les premières visites, les simples, se sont toujours sentis particulièrement attirés vers Elle.
Pour la posséder en effet, il s'agit d'avoir moins en partage l'intelligence et la science (de la vérité) qualités de l'esprit, que l'Amour de la vérité et la droiture qui sont qualités de l'âme.
Et que vient-elle vous apprendre? Avant tout la science du salut, les moyens de l'obtenir. Ils se résument en un mot : soumission simple aux lois divines : Amour de Mon Divin Fils, et par Lui conquête d'un bonheur assuré, non seulement dans l'autre vie, mais déjà dans celle-ci.
Ce qu'il faut à vos âmes, c'est la simplicité. Se simplifier tout est là surtout pour retrouver celui qui est la simplicité même". (25/12/1945)

 

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