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Mise en relation des phrases

de Saint Paul de la Croix

avec les messages reçus par Jeannette.

 

Les phrases ainsi que d'autres textes de Saint Paul de la Croix peuvent être consultés sur le site :

http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/litterature-passion/saint-paul-de-la-croix/saint-paul-de-la-croix.html

 

 

A Jeannette Saint Paul de la Croix
   
De Jésus : " Petite Jeannette, donne-Moi un sourire et que ta devise soit : Un seul cœur, un seul amour, un seul Dieu. Je vous bénis. " " Par dessus tout, que soit en vous une vraie et parfaite charité, qui unisse vos cœurs, de telle sorte que vous soyez un seul cœur et une seule volonté. "
De Jésus : " La nature, le plus souvent, par la maladie, est portée de purification en purification jusqu’à cette mort mystique. "
 
   
De Marie : " Si vous voulez que des âmes suivent votre char triomphal, portez votre grande croix, portez le lourd fardeau de l'humiliation, des peines morales et des maladies. "  
De Jésus à une personne malade :
" Pendant Ma Passion, J’ai subi des souffrances qu’il ne subira jamais. Je n’ai pas connu par expérience la maladie. Ce que Je n’ai pas pu supporter Moi-même, Je le supporte en lui. J’entre dans sa vie, Je l’incorpore Moi-Même afin qu’il puisse souffrir, non seulement pour Moi, mais véritablement avec Moi et en Moi. Qu’il M’aime, malgré les déchirements du cœur ; la confiance obstinée obtient des miracles. "
" Les infirmités et les longues maladies sont de très grandes grâces, que Dieu fait aux âmes qu'il aime le plus. Livrez-vous au glaive qui vous immole ; c'est Jésus qui est le Prêtre de votre sacrifice. "
   
De Marie : " Ma fille, Je ne viens pas un seul instant sur la terre sans avoir le cœur percé de ce glaive de douleur. Chaque fois que Je regardais Mon enfant Bien-Aimé, que J’enveloppais Son Corps adorable, que Je voyais Ses pieds et Ses mains, Je pensais aux circonstances de la Passion, et Mon âme était en proie à une peine toujours nouvelle. (...) En ce mystère, comme en tous les autres, tout ce que fait Mon Divin Fils, vous étant grâce et profit, réclame vos actions de grâce. "  
De Jésus à propos de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus :
" Elle aimait tant la souffrance. Et voici ce qu'elle disait :
" Nous qui courons dans la voie de l'amour, il ne faut jamais nous tourmenter de rien. Si je ne souffrais pas de minute en minute, il me serait impossible de garder la patience. "
Elle s'est offerte au tranchant du glaive, ou plutôt comme une victime attendant de l'Archer Divin, la flèche embrasée dont elle a voulu mourir. "
 
De Jésus : " Tu as de méchantes humeurs, tâche de les dominer. Quelle belle victoire que celle-là. Tu as grande envie de te plaindre : retiens cette plainte entre Moi et toi. Ne laisse rien tomber, l’ennui, la tristesse, ne les laisse pas pénétrer jusqu’au cœur, coupe court, secoue ta volonté engourdie.
On ne fait pas attention à toi, on te parle sur un ton qui ne te va pas, laisse tomber, monte plus haut. "
" Jamais se justifier, jamais se plaindre, jamais garder de ressentiment, mais à l'image du Christ, se tenir dans un silence patient, doux et paisible au dedans et au dehors. "
De Jésus : " Efforcez-vous de toute votre puissance, de faire en sorte que vos esprits soient toujours occupés de Moi ou de ce que Je vous charge de faire pour Mon service et même qu'en faisant ce dont Je vous charge, vous jetiez sans cesse un regard vers Moi, sans jamais détacher votre cœur en aucune façon et les yeux le moins possible, ne les attachant à vos occupations qu'autant que c'est nécessaire et votre cœur pas du tout. Que Je sois le Roi de vos pensées et que Ma pensée ne vous quitte pas et que tout ce que vous dites, faites, pensez, soit pour Moi, soit dirigé par Mon Amour. " " Gardez vos sens, particulièrement les yeux, la langue et les oreilles, et aimez beaucoup la sainte modestie qui plait tant à Jésus et à la très Sainte Vierge. "
De Jésus : " Quand vous sortez de l'oraison, vous êtes tout embaumés des parfums du Ciel.
Quand une personne passe quelques instants dans une atmosphère parfumée, elle en demeure tout imprégnée et quand le parfum demeure, il faut qu'elle fasse provision d'essence ; sans cela tout s'évapore promptement. Si, de même, dans l'oraison, vos âmes ne savouraient que les douceurs et les bons sentiments, le parfum se dissiperait bien vite. Mais puisque vos âmes forment de solides résolutions, le parfum se maintient et vous répandez la charité, la suavité, la condescendance. La monnaie avec laquelle vous achetez le flacon d'essence, est la mortification. Ce sont les pratiques de renoncement que vous faîtes dans la journée.
Vos âmes qui font tout en Ma volonté et qui ne se contentent pas de l'accomplir, mais étudient ses moindres désirs sont des âmes d'oraison.
(...) Tournez sans cesse vos âmes vers votre Bien Aimé comme l'aiguille aimantée et toujours attirée vers le pôle Divin. Ainsi fixées et dirigées, elles ne pourront s'égarer. "
 " Votre oraison doit être continuelle ; vous me comprenez. Le lieu où on doit faire oraison, c’est l’esprit de Dieu ; il faut psalmodier en Dieu, il faut faire toutes choses en Dieu. – Oraison, vingt-quatre heures par jour, écrivait-il dans un règlement de vie pour une religieuse, c’est-à-dire, faire toutes ses actions de cœur, et l’esprit élevé en Dieu, en se tenant dans la solitude intérieure et se reposant saintement en Dieu dans la foi pure. "
   
De Jésus : " Formez-vous toujours plus à l'esprit de recueillement et d'oraison. "  
   
De Jésus : " Toute votre vie doit avoir le souci de Me révéler. Vous devez être les échos de Mon Tabernacle. Soyez des âmes d’oraison, et Je vous fortifierai. Allez plus souvent au tabernacle. Ne faîtes rien sans prendre là, le mot d’ordre. Quand vous serez remplies de Moi, vous ferez plus sur les âmes avec un mot que ne feraient de longs discours n’ayant pas été vivifiés là. Ne vous découragez jamais. Certes, Je ne puis attendre une fidélité qui ne démonte jamais, des défaillances peuvent se produire, mais jamais la volonté ne doit en prendre son parti, la généreuse et constante réparation de ses faiblesses est une vertu. Mon action ne commence sur une âme que le jour où elle s’abandonne sans réserve à Mon bon plaisir divin. Ne craignez pas de souffrir et de vous livrer à Moi. "  
   
De Jésus qui s'adresse aux prêtres :
" Soyez de plus en plus prêtres de la prière et de l’oraison, car Je suis offensé et nombreux sont Mes pasteurs qui ne font pas leur devoir. L’extérieur est très beau, beaucoup d’actions, mais à l’intérieur, il y a peu d’actes parfaits. Je vous demande plus de fidélité, plus d’esprit de foi. Que cet esprit de foi soit le guide de votre cœur, car Je veux que vous m’aimiez d’un amour effectif. Il y a un grand nombre d’âmes qui se perdent chaque jour ; Je vous en supplie, soyez des âmes réparatrices. Dans vos actions, pensez plus à Moi, plongez dans Mon Divin Cœur, c’est là que vous trouverez la force, le courage. L’amour fait tout, soyez des âmes d’oraison et Moi, votre Dieu, Je vous aiderai. Que la prière soit votre soutien. "
 
   
De Jésus : " Agissez toujours dans l’oraison jusqu’à ce que vous sentiez saisis par Mon Amour. Quand vous aurez une pensée surnaturelle, gouttez-là en paix. Que Je sois toujours dans votre mémoire, que Je sois l’objet de votre esprit, l’affection continuelle de vos cœurs. Je suis l’époux de vos âmes. Vivez en Moi, sous Mon regard, reposant continuellement et doucement sur Mon Cœur.
L’oraison la plus utile et la plus élevée n’est pas toujours celle où vous avez le moins de distractions. La perfection est dans l’union à Mon Divin Cœur. L’âme peut être très unie, malgré les écarts nombreux de l’imagination.
Cette union est un effet de la volonté qui Me cherche et ramène doucement l’imagination qui s’égare.
Veillez toujours sur vos cœurs pour que tout soit pour Moi et que rien ne soit inutile.
Prenez tous les jours une de vos actions intérieures.
Représentez-vous que Je suis là, la faisant à côté de vous, vous verrez les imperfections de la vôtre.
Méditez de temps à autre la rapidité de la vie, la proximité du jugement, la longueur de l’éternité.
Rappelez-vous que la créature n’est qu’une ombre fugitive, que Je suis seul réel, constant, permanent, toujours suffisant.
Vivez dans la foi, dans l’espérance, dans l’amour. "
 
   
De la Très Sainte Vierge qui donne l'oraison des malades à une personne :
" Au commencement de chaque matin et de chaque journée qui te réserve toujours des souffrances, dirige sans retard ta pensée vers mon Divin Fils et prie-Le. Place-toi en Son esprit, mets-toi en Sa présence et vois, vois Sa Sainteté, vois Sa Puissance, vois Sa Majesté, mais vois surtout Sa Bonté.
Confiante en Elle, implore-la pour qu'Elle te soutienne pendant toute ta vie.
Vois en mon Divin Fils un maître à l'autorité duquel tu dois être soumise et abandonnée, vois en Lui un Père qui veille sur toi et veux ton bien, vois en Lui un Sauveur qui n'a qu'un désir, t'associer à Sa croix et te faire participer à la grâce rédemptrice qui en découle.
Prie-Le, sollicite de Lui les grâces de soumission, de consolation et de courage. Prémunie-toi contre les insinuations et les combats de celui qui veut faire tomber les âmes.
Imprègne-toi surtout de l'esprit de confiance et de paix qui te soutiendront pour les peines morales et physiques qu'il te faudra encore endurer.
Mes enfants,
Les âmes ont besoin de l'Infini.
Aux désabusés qui se révoltent contre les grands mots de devoir, de vertu, de conscience, il vous sera facile de montrer à quelle extrémité vous tombez quand vous suivez votre nature.
Ne trouverez-vous pas dans vos coeurs les raisons qui feront accepter par les malheureux que vous pensez la valeur de leur tâche quotidienne? Ne demanderez-vous pas à votre foi le secret de les convaincre de la splendeur du sacrifice ?
N'est-ce point Lui en effet qui est à l'origine de tout ce que vous admirez : l'amitié, le dévouement, l'amour de la Patrie, la justice, la vertu?
Que deviendrait la terre si ces nobles choses faites toutes de l'oubli de soi pour le triomphe d'une cause supérieure disparaissaient?
Ne bénéficiez-vous pas chaque jour de leur efficacité? Si chaque génération livre à celle qui vient après elle un peu plus de progrès, de science et de vérité, n'est-ce point parce que, dans chaque génération quelques-uns ont donné un peu d'eux-mêmes ou tout eux-mêmes pour faire avancer l'humanité vers des destinées meilleures? Ne voudrez-vous pas leur faire constater que le sacrifice répond aux besoins de vos âmes?
Ni les contentements des sens, ni les jours du coeur n'étouffent la voix de vos âmes, et finalement vous souffrez ici-bas de n'avoir pas voulu souffrir, car l'Infini vous tourmente, vous ne serez en repos que quand vous l'aurez trouvé. "
 
   
De Jésus à un père de famille : " Je vais te montrer un secret de sainteté et de bonheur. Tous les jours, pendant quelques minutes, si tu sais faire taire l’imagination, fermer les yeux sur les choses sensibles et chasser les bruits de la terre pour rentrer en toi-même, dans le sanctuaire de ton âme baptisée qui est le temple de Mon Esprit-Saint, et dire à ce Divin Esprit : « Je t’adore, âme de mon âme, éclaire-moi, fortifie-moi, guide-moi, console moi, Dis-moi ce qu’il faut faire, donne-moi des forces, je te promets de me soumettre à tout ce que tu veux de moi et j’accepte tout ce que tu m’enverras » ; si tu fais cela, ta vie s’écoulera heureuse, sereine, consolée, malgré les peines, car la grâce sera proportionnée à l’épreuve et t’aidera à la porter. En arrivant au Ciel, tu seras chargé de mérites.
La soumission à Mon Divin Esprit
est le secret de la sainteté. "


" Quand je pense que mon âme est le temple de Dieu, que Dieu est en moi, que je vis, respire agis en Dieu, oh ! Combien mon cœur se réjouit. Toute affliction me semble douce et légère. "
   
De Marie à une personne : " Mon fils, fais de ton âme un temple pour Dieu, élève un autel pour offrir le sacrifice de ta volonté. Ne perd jamais de vue Mon Divin Fils. Entretiens-toi avec Lui, doucement et familièrement parce qu’il a fait en toi sa demeure. Fais de ton cœur un sanctuaire pour Moi, duquel s’élèveront les prières que tu lui offriras. "  
   
De Marie : " Si vous voulez prendre la croix du Sauveur mort le premier au champ de bataille pour vous donner Sa vie, vous devez d'abord saisir les armes nécessaires à ce genre de combat, la première est la diligence ou l'application à bien faire, la seconde est la défiance de vous-même, et la confiance en mon Divin Fils. La troisième est le souvenir de la Passion et de l'instructif pèlerinage de Jésus sur la terre. Le quatrième est le souvenir de la mort, la cinquième est le souvenir des jours du Paradis. "
 
" C’est une chose excellente et sainte de penser à la Passion du Seigneur, de faire porter son oraison sur elle :
c’est le moyen d’arriver
à l’union à Dieu. "
   
De Jésus : " Pense davantage à Ma Passion, à Mon Eucharistie, unis ces deux choses pour Me plaire et Me payer quelque peu ta grande dette de reconnaissance. "
" Aimez Mon Sacré-Cœur sur la croix, puisqu’il fait ses délices de trouver dans vos cœurs, Amour, silence et souffrance. "
 
   
De Jésus : " La Sainte Hostie est un présent de Ma Très Chaste Mère. Ma chair est la chair de Marie. Mon Corps, Mon sang qui deviennent sur l’autel votre nourriture et votre breuvage tirent leur origine de Ma Divine Mère. C’est la substance de Marie qui est devenue Ma substance. Elle est un des principes constitutifs du Très Saint Sacrement. Elle y contribue comme le grain semé produit l’épi qui lui-même forme la moisson.
Mes enfants,
Si l’Hostie reçue ce matin et qui a reposé sur les cimes de votre être; oui, si cette Hostie s’ouvrait... Si la Trinité qui est en vous voulait se manifester… Songez à tous ce qui se passe dans l’intime de vos âmes :
Un brasier vivant vous consume au-dedans.
C’est le Thabor pour vous : un vrai Thabor et Moi, votre Sauveur qui en est le premier témoin, Je suis si heureux du prodige accompli par Mon Cœur que je m’écris : «qu’il est bon d’être ici».
Il fait bon d’être sur la terre quand on a la foi : On y travaille, on y peine, on y verse du sang. Car Ma Présence, par Mon Amour, par Mes Sacrements, par Ma Parole, par Mon Sacerdoce, J’illumine, Transfigure la face de la souffrance. Tout devient beau sous la lumière de Votre Bien-Aimé, en qui, vous, Mes Brebis, avez mis vos complaisances. Toutes les vertus viennent de votre Dieu et c’est de l’Eucharistie surtout que Je me plais à les faire découler dans vos âmes, comme des flots de grâce, par les exemples que Je vous en donne. Mais ces exemples, il faut les voir, y être attentifs, les étudier, s’en pénétrer. Où puiser un plus grand Amour de l’humilité qu’à Mes Pieds ?
C’est là que vous trouverez de plus beaux exemples de pureté, d’obéissance, de patience et de douceur. "
" Notre cher Jésus n’a pu faire davantage que de se donner lui-même en nourriture. Aimez-le donc ce cher Amant, ayez une grande dévotion envers le Saint Sacrement. "
   
De Marie : " Ma fille, Je ne viens pas un seul instant sur la terre sans avoir le cœur percé de ce glaive de douleur. Chaque fois que Je regardais Mon enfant Bien-Aimé, que J’enveloppais Son Corps adorable, que Je voyais Ses pieds et Ses mains, Je pensais aux circonstances de la Passion, et Mon âme était en proie à une peine toujours nouvelle. (...) En ce mystère, comme en tous les autres, tout ce que fait Mon Divin Fils, vous étant grâce et profit, réclame vos actions de grâce. "  
   
De Jésus : " A la tête des Victimes cachées apparaît Ma Très Sainte Mère, votre Mère en qui la douleur et l’amour entrelacés comme deux tiges forment une mystérieuse alliance et apparaissent à vos regards avec le double titre et la double auréole de Mère du Pur Amour et de Reine des Martyrs.
Marie a souffert par compassion toutes Mes douleurs et a répondu à Mon amour par un amour de correspondance. Cela fait que Notre union par la douleur et par l’amour est de plus en plus parfaite et d’une dépendance absolue. "



" Ayez une tendre dévotion envers les douleurs de la sainte Vierge Marie, et son Immaculée Conception. "
   
De Jésus : " Mes enfants, aimez à répéter pieusement ce doux Nom de Marie qui vous rappelle Sa gloire et Ses douleurs. Soyez soumis à votre Souveraine en suivant la lumière qui vous conduira près d’Elle, afin de partager ses joies après avoir, en union avec Elle, supporté la douleur. "  
   
De Jésus : " Pense davantage à Ma Passion, à Mon Eucharistie, unis ces deux choses pour Me plaire et Me payer quelque peu ta grande dette de reconnaissance. "
" Aimez Mon Sacré-Cœur sur la croix, puisqu’il fait ses délices de trouver dans vos cœurs, Amour, silence et souffrance. "


" C’est une chose excellente et sainte de penser à la Passion du Seigneur, de faire porter son oraison sur elle :
c’est le moyen d’arriver à l’union à Dieu. "
   
De Jésus : " Verse ton âme dans la Mienne. Que J'entende le son de ta voix.
Mon enfant bien aimé, Je t'aime. N'hésite pas à Me demander ce que tu désires. Il y a tant d'âmes qui souffrent. Je puis tout donner et Je donne toujours quand ces biens sont utiles pour rendre les âmes plus saintes. Parle-Moi simplement. Il n'est pas nécessaire de savoir beaucoup pour Me plaire; il suffit de M'aimer beaucoup. Il faut Me parler toujours. Je veux tout savoir. Ce qui te touche, Me touche. J'ai des lumières pour tes ténèbres, des baumes pour tes blessures, des flammes pour consumer toutes tes misères. Mon enfant, parle, Je t'écoute. Tu éprouves ce vague effroi qui n'est pas raisonné, mais qui oppresse. Confie-toi complètement à Moi. Je suis là. Je vois tout. Je ne te délaisserai pas. "

" Courons, courons derrière ce cher Amant de nos âmes, nous élançant toujours plus dans le sein de son amour. Que nos difficultés nos manquements quotidiens, nos grandes misères ne nous effraient pas, car elles sont précisément le trône de ses miséricordes. "
   
De Jésus : " La perfection consiste à demeurer toujours comme des enfants sur mes genoux, prenant tout de Moi avec un abandon filial, toujours confiant en Mon Amour. " " La perfection la plus grande pour une âme consiste en un véritable abandon de tout elle-même dans les mains du souverain bien. "
   
De Jésus : " Lorsque la Croix vous pèse, que les coups de marteau pleuvent sur chacun de vos cœurs ou que Mon ciseau les fouille jusque dans leur profondeur, ayez le courage de dire chacun : "Seigneur, je vous comprends et je me tais. Je sais que Votre bonté me forme pour le Ciel". La Croix n'est pas absente du sommet béni de l'abandon, mais elle est transfigurée par l'amour du Plaisir Divin. " " Ceux qui souffrent par amour de Dieu aident Jésus Christ à porter la Croix, et ils partageront ainsi sa gloire dans le Ciel s’ils persévèrent. "
   
De Jésus :
" Suis-Moi
Je suis la voie, la vérité, la vie.
Sans voie on ne va pas.
Sans vérité de même, on ne peut pas comprendre.
Sans vie, on ne vit pas.
Je suis la Voie que tes pas doivent suivre.
Je suis la Vérité à laquelle il faut croire.
Je suis la Vie à laquelle tu dois espérer.
Je suis la Voie qui ne peut égarer.
Je suis la Vérité qui ne peut pas se tromper.
Je suis aussi la Vie qui ne doit pas finir.
Je suis la droite Voie, la Vérité suprême, la véritable Vie, la bienheureuse Vie, et la Vie incréée.
Demeure dans Ma Voie, par-là, tu connaîtras Mon Fils, la Vérité, par la Vérité, tu seras délivré et l’Eternelle Vie te seras accordée.
Veux-tu être plus tard exalté dans Mon Ciel ?
Sois humble dans ce monde.
Veux-tu régner avec ton cœur avec Moi ?
Porte avec Moi Ma Croix.
Car seuls, les serviteurs de la Sainte Croix trouveront le chemin de la béatitude et de la lumière vraie. "
" Que Jésus soit notre Voie, notre Vérité, notre Vie. "
   
De Jésus :
" Je lui demanderai de dire une dizaine sur "Je vous salue Marie, fille du Père Eternel", la seconde sur "Je vous salue Marie, Epouse du Saint-Esprit", et la troisième sur "Je vous salue Marie, Mère du Verbe Incarné". Il suffit à une Mère de soupçonner les besoins de son enfant, pour qu'elle essaie de les soulager, et comme ici, la prière est toujours efficace, les désirs seront toujours exaucés, car Marie connaît tous vos besoins parce qu'Elle est votre Mère. "





 " Offrez au Père,
 par la médiation de Marie,
 le Cœur très précieux
 du verbe incarné. "
   
De Jésus :
" Le meilleur gain pour une religieuse c’est le sacrifice sous la forme qu’Il Me plaît.
Tu as des misères, des lacunes, des défaillances : jette-les dans l’abime de tendresse de ton Epoux : elles y seront comme le grain de sable au sein du Vaste Océan. Ouvre ton cœur à l’Amour, dilate-le dans la pensée que tu es Ma chose et que s’il Me plaît de traiter cette chose un peu durement, sans consolation, c’est Mon droit, bien plus, c’est un témoignage de confiance plus que rassurant, infiniment doux pour ton âme. "
" Dieu est le maître souverain, il guide les âmes avec une admirable providence, comme il lui plait et tout est à sa gloire. "
   
De Marie : " Par le baptême, tu es unie, incorporé à ton Epoux au point de ne plus former avec Lui qu’un être plénier, un Christ total. " " Vous qui avez été baptisé, vous avez revêtu le Christ. "
   
De Jésus : " Ma fille, prie seule, prie la nuit. Aime, chéris la prière nocturne et solitaire. Quand tout sommeille sur la terre, veille et prie. Il est si doux d'être en tête-à-tête avec ceux qu'on aime, au milieu du silence. Pendant que tout se tait, que tout est noyé dans l'ombre, viens à Mes pieds, épanche ton cœur dans Mon Amour, Me disant que tu M'aimes. Sois simple, sois « toi » avec Moi. J'aime tant qu'on soit naturel. "


" (Dans l’oraison), taisez-vous et aimez .
Là, l’Amour vous enseignera tout. "
   
De Jésus : " J'aime à contempler dans ta sœur cette grande vertu d'humilité. Qu'elle s'abîme toujours plus dans son néant et Je l'élèverai. Je fais de grandes choses dans les âmes petites. " " Plus on connait son néant plus on se dispose à devenir un grand saint. "
   
De Jésus : " Mon Cœur Sacré qui, dans une infinie dilection pour les hommes a institué au Cénacle cette merveilleuse Eucharistie, en cette heure solennelle, de cet océan d'amour, s'épanche des fleuves de tendresse. "  
   
De Jésus : " Mon Sacré-Cœur est un océan de compassion pour vos misères "  
   
De Jésus à un personne qui porte avec résignation sa croix :
" Tu seras récompensée non pas selon le temps et selon l'ouvrage, mais selon le degré d'Amour. C'est par l'Amour de l'obéissance que l'âme acquiert les mérites. Elle remplit son vase en Moi qui suis l'Océan. "

" Restez doucement attentifs à Dieu en élançant fréquemment votre esprit vers l'immense océan de son amour divin. "
   
De Jésus à Jeannette :
" Tu as des misères, des lacunes, des défaillances : jette-les dans l’abime de tendresse de ton Epoux : elles y seront comme le grain de sable au sein du Vaste Océan. "
 
   
De Jésus :
" Et dans cette contemplation, et sous la pression des sentiments qui en résulte, vous goûtez une paix intime, un contentement, une satisfaction qui vous élèvent, vous fortifient, vous consolent, vous illuminent et vous font mépriser davantage la terre et ses faux biens; vous aspirez avec plus de force et d’élan vers la Source et l’Océan de toute liberté et partant de tout bonheur, vers Votre DIEU. "
 
   
De Jésus à Jeannette :
" La volonté, Mon enfant, voilà la maîtresse pièce ; la sensibilité, les émotions c’est moins que rien. Au lieu de ta personnalité, mets dans ton âme une grande pensée, un grand but, un grand Amour. Ton Dieu. Peu à peu, dans Mon Cœur, Océan infini de lumière, de vérité et d’Amour, tu disparaitras, comme disparait au fond de la mer le grain de sable.
Cache-toi dans Ma Main divine, en laissant tout tomber à Mes pieds. "
 
   
De Jésus à Jeannette : 
" Laisse tomber tes misères dans le fleuve immense de Mon Sang, elles seront vite englouties dans cet océan de salut. Le remède, c’est une prière énergique qui donne le secours voulu. "
 
   
De Jésus à Jeannette :
" Je suis l’Amour sans mesure et ton cœur trouvera en Moi cet Océan de tendresse. "
 
   
De Jésus :
" Plonge-toi dans Mon Divin Cœur. C'est l'Océan de la Miséricorde et de la tendresse. "
 
   
De Jésus :
Mon souffle divin enflamme vos âmes et Ma lumière vous inonde jusqu’au plus intime de vos âmes. Que votre amour grandisse pour l’Esprit-Saint, car Il est le distributeur des dons, Le Consolateur plein de bonté, l’Hôte aimable de vos âmes et la Douceur qui apaise. Mon Bras Puissant peut seul vous soutenir et vous aider à gravir le dur chemin qui mène au Ciel. "
" Adressez à Dieu de ferventes prières pour qu'il vous fasse connaître sa sainte volonté. "
   
De Marie :
" Vis dans l’unique et adorable volonté de Dieu (...) Monte, monte jusqu’à la volonté de Dieu. "
" Devant la volonté de Dieu, il faut s'incliner. Voila la règle de toute notre perfection. "
   
De Marie :
"
Dans votre existence, rien ne procède par les mouvements du hasard. Tout sort, tout dépend de la Volonté de Dieu qui donne les permissions et fait les lois posées.
Comment, dès lors, ne pas suivre avec attention, avec respect, avec ravissement, l’enchaînement des circonstances accomplies par Dieu à votre égard ? "
 
   
De Marie :
" L'union de l'âme avec Dieu en ce monde ne se faisant que par conformité ou unité de volonté, vous ne pouvez être unis à Dieu plus parfaitement qu'en Le laissant faire, en acceptant ce qu'Il fait, en vous consacrant amoureusement à toutes les destructions qu'Il veut faire en vous et de vous.
Puisque avoir une telle résolution, c'est vouloir ce que Dieu veut, c'est ne vouloir que ce qu'Il veut, c'est ne vouloir que parce qu'Il veut. C'est donc ainsi avoir uniformité avec la volonté de Dieu. C'est être transformé à la volonté divine. C'est être uni à ce qu'il y a de plus intime en Dieu - Je veux dire en Son Coeur, à Son bon plaisir, à Ses décrets impénétrables, à Ses jugements qui, quoique cachés sont toujours impénétrables et justes.
Quelle union à Dieu peut être plus inséparable que celle d'une âme qui dans cette voie dit :" Quis nos separabit?"
 
   
De Jésus :
" L'âme la plus humble et la plus méprisée sera la plus avant dans Mon Cœur adorable. "
" Si vous êtes bien humble, vous recevrez beaucoup de lumières pour avancer sur le chemin du paradis. "
   
De Jésus :
" Demande à Marie de t’enseigner elle-même le secret de cette loi divine et qu’à son école tu apprennes en vertu de Mes mérites et des Siens, à te soumettre de grand cœur et plus que jamais aux dispositions de la Providence à ton égard. "
" Soyez bien sûr que la bonne semence de l’éducation et de la parole de Dieu portera beaucoup de fruits, car sa divine Majesté accorde une grande vertu et efficacité aux propos que les parents tiennent à leurs enfants. "
   
De Jésus :
"Ma fille, sais-tu à quelle fin Je te donne Mes grâces si abondamment ? C'est pour te rendre comme un sanctuaire, où le feu de Mon Amour brûle continuellement. "

" Que le feu qui brûle dans le Coeur de Jésus nous embrase tous d'amour. "
   
De Jésus :
" Tu es dans le feu de Mon Sacré-Coeur et tu brûleras sans jamais te consumer. "
 
   
" Je sentais que je devais m'abandonner à N.S. et me soumettre à sa sainte volonté. "   
   
De Jésus :
" Je voudrais que Mon épouse privilégiée pensât à Moi et que tout ce qu'elle fait, tout ce qu'elle dit et tout ce qu'elle souffre soit uniquement pour Me plaire et pour accomplir Ma Sainte Volonté; en un mot, que l'amour soit le mobile de sa vie et qu'elle fasse tout par amour. " 
 
   
De Jésus : 
" Ma Jeannette, vivre d'amour n'est pas toujours en avoir le sentiment, en sentir la douceur ou les ardeurs, mais vivre véritablement d'amour, c'est Me chercher purement en tout, Moi seul et l'accomplissement fidèle de Ma volonté, quelques peines ou souffrances qu'il faille endurer pour cela. C'est s'humilier, s'anéantir en toute rencontre, mettre tous ses intérêts propres de côté, pour ne désirer que Ma gloire et le salut des âmes.
C'est aussi ne rien vouloir de soi-même, mais se livrer et s'abandonner entièrement à Mon Bon Plaisir Divin. "



" Moi, je ne veux pas résister à la volonté de Dieu. Je désire ardemment me nourrir de sa sainte volonté au milieu de quelque peine ou tourment que ce soi. "
   
Jésus parle de sainte Thérèse :
" Elle a compris que l'essentiel dans la vie chrétienne c'était d'aimer Ma volonté, de s'y conformer avec un abandon filial, jour par jour, heure par heure. " 
 
   
De Jésus :
" Vos âmes qui font tout en Ma volonté et qui ne se contentent pas de l'accomplir, mais étudient ses moindres désirs sont des âmes d'oraison.
(...) Tournez sans cesse vos âmes vers votre Bien Aimé comme l'aiguille aimantée et toujours attirée vers le pôle Divin. Ainsi fixées et dirigées, elles ne pourront s'égarer. " 
 
   
De Jésus :
" Humiliez vos âmes et vos cœurs et vous vous releverez sanctifiés. Mon Royaume est au-dedans de vous. Je connais dans vos consciences vos efforts, vos ennuis et Je compte vos larmes. Aux heures de souffrance, de découragement, de lutte, posez sur Ma poitrine ; vos têtes alanguies et enfiévrées. Si les forces vous manquent, Je saurai vous porter. Voilà l'amoureuse filiale union à Ma Volonté. " 
 
   
De Jésus :
" Représente-toi ton Jésus crucifié entre tes bras et sur ta poitrine et dis-Lui en baisant la plaie de son côté : «c’est ici mon espérance. C’est ici la vive source de mon bonheur, c’est le cœur de mon âme, c’est l’âme de mon cœur. "


" Que Jésus Christ
crucifié
soit toujours
le réconfort
de votre cœur. "
   
   
De Jésus :
" Je demande deux choses : agir pour Moi et souffrir à cause de Moi. L'épouse doit devenir l'image de l'époux, c'est Ma volonté, c'est là ce que J'attends d'elle. Elle ne doit pas se tenir à distance. C'est en Mon Amour qu'elle doit chercher l'Amour. Pour cela, il suffit d'une chose, c'est que l'épouse ne quitte jamais l'Epoux.
Pour que cette union se contracte, il faut l'humilité du cœur. L'humilité est le sceau qui scelle l'union entre l'Epoux et l'Epouse. "


   
De Jésus :
" L'humilité était dans le coeur de Ma Divine Mère, la gravité dans Ses paroles, la prudence dans Son esprit. Elle parlait peu et lisait avec soin. Elle ne comptait pas sur les richesses inconstantes, mais sur les prières des pauvres. Appliquée au travail, modeste en Ses discours, c'est à Son Père, non à l'homme qu'Elle soumettait Son esprit. Elle ne nuisait à personne, Elle voulait du bien à tous, se levait devant les vieillards et ne portait point envie à Ses compagnes, Se gardait de Ses forces, Elle se contentait des premiers mots venus, propres à écarter la mort sans procurer aucun plaisir. Le sommeil n'excitait Ses désirs que quand la nécessité commandait, et encore lorsque Son corps reposait, Son cœur veillait. Elle commandait le respect par Sa démarche et Sa tenue. Elle semblait moins poursuivre Sa route que gravir le sentier de la vertu. Voilà ce que fut Sa vie. A Elle seule, Elle sert de modèle à tous. "
" Exercez-vous à la véritable humilité de cœur ".
   
De Jésus à une future religieuse :
" Pour Ma future épouse, qu'elle sente de plus en plus ce besoin, cet attrait pour l'humilité. C'est la vertu la plus nécessaire, c'est un abîme qui attire l'âme et dans lequel plus elle se plonge, plus elle se sent facilement attirée à se laisser engloutir. Ce que Je lui demande, c'est le dégagement complet de son esprit et de son cœur, afin que Moi seul en soit l'occupation incessante. Que la porte de son cœur soit fermée à tout ce qui n'est pas de Moi, afin que l'union de son âme avec celle de Mon Divin Epoux ne soit pas troublée par les choses créées ; quelle reste dans Mon Cœur débordant d'Amour, que toutes les puissances de son âme y soient perdues et comme captives. "
 
   
De Jésus :
" Ne vous contentez pas de Ma présence, mais appliquez-vous à M'imiter. C'est dans Mon Cœur Sacré, dans ce livre divin que vous étudierez la grande science de l'humilité, de l'abnégation de vous-mêmes qui sont les fondements de la vie intérieure. "
 
   
De Jésus :
"
La perfection consiste à demeurer toujours comme des enfants sur mes genoux, prenant tout de Moi avec un abandon filial, toujours confiant en Mon Amour. "
 
   
De Jésus :
"
Efforcez-vous chaque jour à M'aimer davantage, à avancer en degré et en perfection dans Mon amour. Témoignez-Moi plus d'amour aujourd'hui qu'hier et plus demain qu'aujourd'hui, en pensant plus assidûment à Moi et en faisant généreusement les sacrifices que Je vous demanderai. "
"Occupez-vous sérieusement de votre perfection".
   
De Jésus :
" Vise à monter toujours plus haut sur l’échelle de l’Amour et de la perfection. Je t’aiderai, jette-toi dans Mes bras et je te soutiendrai. "
 
   
De Marie :
" Ce qui est nécessaire pour arriver à un très haut degré de perfection, ce n’est pas de chercher la sainteté des choses, mais la sainteté dans les choses. "
 
   
De Marie :
" L’acquisition de la perfection n’est pas le travail d’un jour, mais celui de toute la vie : la croissance surnaturelle suit d’ordinaire la même loi que la croissance physique, elle se fait graduellement. C’est déjà être saint, autant, du moins que Je le veux, pour le moment, que de progresser chaque jour dans Mon amour, selon la mesure de ses exigences divines et des grâces reçues.
Ne t’étonne pas si dans la lutte quotidienne pour la sainteté, la nature gémit et hésite, en présence du sacrifice : c’est humain. Prie fortement pour obtenir la grâce d’accepter Ma volonté et garde ton âme en paix.
C’est ainsi que tout chrétien, par l’accomplissement de Ma volonté peut sans rien faire d’extraordinaire s’élever très haut dans la perfection. "
 
   
De Jésus :
" C’est MOI qui, de Mon Ciseau Céleste sculpte dans l’âme le type de la perfection morale que les actions devront réaliser. C’est Ma Main qui peint sur la toile immaculée de l’esprit, l’image de la beauté spirituelle que la vie devra reproduire. C’est Moi qui chante sur la lyre des facultés la délicieuse mélodie que devront rendre tour à tour les cordes de votre activité ; c’est MOI qui infuse cette splendide conception de grandeur et de noblesse qui doit être le motif de votre existence. C’est votre DIEU qui vous inspire l’Idéal. "
 
   
De Jésus :
" En contemplant Ma Très Sainte Mère qui est véritablement Miroir de Justice, tu y trouveras le modèle parfait pour avancer dans le chemin de la perfection. M’aimer, c’est chercher à Me ressembler. Si Ma Très Sainte Mère a été Miroir de Justice, c’est parce qu’elle a beaucoup aimé. Tu ne peux trouver de reflet plus beau qu’en contemplant ce cristal pur et transparent qu’était Son âme. Si tu veux Me refléter, il faut Me ressembler. Etre Miroir de Justice, c’est faire tous Mes désirs. C’est répondre "Fiat" à Ma volonté que Je te dicte à tout instant. C’est en un mot t’oublier entièrement. "
 
   
De Jésus :
" La perfection est dans l’union à Mon Divin Cœur. L’âme peut être très unie, malgré les écarts nombreux de l’imagination.
Cette union est un effet de la volonté qui Me cherche et ramène doucement l’imagination qui s’égare.
Veillez toujours sur vos cœurs pour que tout soit pour Moi et que rien ne soit inutile. "
 
   
De Jésus :
" Ton mérite et ton avancement dans la perfection ne consistent pas dans l’abondance des joies et des consolations, mais dans le courage à supporter des peines et de rudes épreuves. "
 
   
De Marie :
" Imitez la belle vertu de la simplicité. La simplicité n’est qu’un but, qu’une pensée, qu’un désir, qu’une seule volonté. La simplicité fait les vrais apôtres et donne la perfection apostolique tôt ou tard.
Beaucoup parlent de la simplicité sans la connaître et sans se mettre en peine de l’acquérir. Elle est aisée à avoir. Le moyen en est simple, la route en est étroite et elle n’exige que l’attention et un peu de travail. Cette route est fort commune et n’invite pas.
L’herbe y est grande parce qu’on y passe peu. Les âmes légères préfèrent les belles allées, sablées, bordées de grands arbres. Elles veulent de beaux parterres émaillés de fleurs, de beaux jardins, des labyrinthes, des jets d’eau et de belles statues. Ce n’est pas la simplicité ; elle est plus belle que tout cela. Elle plaît plus que la vue d’un champ de blé prêt d’être moissonné. Elle n’a qu’une robe, qu’une langue, qu’un cœur, ses yeux sont des yeux de colombe. Je ne l’ai jamais vue courir, ni aller avec lenteur. Je ne l’ai jamais vue triste, même dans les grandes angoisses. La droiture de cœur est fort rare. Une âme droite ne connaît point de tournures, point de détours, ni de duplicité, nulle fourberie. Avec elle on va droit au but. Elle s’accuse quand elle se voit être coupable.
Pour elle, le bien est le bien, le mal est le mal. Elle est crédule et confiante et ne connaît point le scrupule. Son âme renferme de grandes vertus. Que vos âmes soient droites et simples. "
 

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